Tuesday, December 18, 2007

CeTtE aMiE

Il y a cette amie.
Il y a cette amie que j'ai appris à aimer, que j'ai appris à connaître.
Il y a cette amie qui me fait rire, et qui parfois me fait pleurer aussi.
Il y a cette amie dont je n'ai pas de nouvelles depuis quatre mois.
Il y a cette amie contre laquelle je n'arrive jamais à rester fâchée.
Il y a cette amie qui me manque comme jamais une amie ne devrait manquer.
Il y a cette amie qui voit en moi quelque chose que je n'arrive plus à trouver si elle n'est pas là.
Il y a cette amie dont c'était l'anniversaire aujourd'hui.
Il y a cette amie qui ne saura jamais que j'ai pensé toute la journée à elle.
Il y a cette amie à qui, dans une semaine, un mois, un an, je téléhonerai et avec qui tout sera comme avant.

Friday, December 14, 2007

quizz Enfoiros

Hier soir il y avait le quizz des Enfoiros. En gros, on paye notre place 3€, on monte une équipe de 6 et on participe à un quizz dont la totalité des bénéfices (inscription + bar) est reversée aux Resto du Coeur. Je faisais donc partie de l'équipe des 6 Fantastiques, et nous avons fini 31 sur 51. Bon OK c'est pas forcément brillant, mais les questions étaient pas faciles. Il y avait 10 catégories : BD, corps humain, cinéma, histoire, Toulouse, people, cuisine, sport, ?, musique, et des questions du genre : "quel est le lien de parenté des dupondt ?" ou "quel est le record du monde de lancer de javelot, à 1m près ?"
Et entre certains thèmes il y avait des poses musicales, et il y a certaines chansons que j'ai découvertes ou redécouvertes - par exemple "Yalla" je l'avais complétement oublié.



bon et là c'est parce que j'étais trop contente de trouver la vidéo pour la première, et pour la deuxième parce que j'y ai pensé tout d'un coup, ne me demande pas pourquoi.



ailleurs plutôt qu'ici


Oh oui c'est le week-end (à chaque fois que j'écris cette phrase ça me fait penser à Lorie, c'est affreux), et c'est S-1 avant les vacances (ouais je sais, toi t'es déjà en vacances !!).

Hier après-midi bien occupée. Sortie de cours à 12h45, déjeuner au RU. Ensuite passage à l'amicale avec Yoann pour récupérer les signatures sur le compte des Interclubs. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait toujours bizarre quand j'entre dans un lieux où il y a des gens, autour de moi, qui appartiennent de manière si évidente à une communauté. Le genre de lieu où le moindre détail suffit à te rappeler que tu ne fais qu'y passer, comme par exemple ne pas savoir comment téléphoner à partir du téléphone/fax, ou ne pas trouver le casier Interclubs (et passer pour des idiots, accessoirement). Cette impression que je retrouve partout, même au Beaver. Moins au Beaver, en y repensant, parce que j'étais avec toi. Hier Sara est venue pour la première fois à la réunion des Interclubs, et on était tous en train de faire nos petites blagues sur la héros, sa mère psycho-rigide, sa marraine et les stagiaires qui l'accompagnent... Et d'un coup je me suis demandée si elle la ressentait aussi, cette impression d'être déplacée, de n'être là que par un équilibre précaire qui va s'effondrer si elle fait un mouvement de trop, si elle raconte une anecdote ennuyeuse...

Thursday, December 13, 2007

calendar












Collette, the place to be

Est-ce que tu te souviens, quand on est allé chez Collette, de cette vendeuse qu'on avait vu, dans les 50 ans, forte, les cheveux coupés ras, portant des converses avec une jupe crème doublée tulle pervenche ? Et bien en fait, d'après un article que je viens de lire dans "le Point", il ne s'agit pas d'une vendeuse mais bien de la co-fondatrice de la boutique (l'autre étant sa fille). Et visiblement, la boutique est éponyme de sa propiétaire (et donc le nom ne vient pas de Mme-j'ai-écrit-"Claudine", comme je l'ai toujours cru !). Dans l'article elle blablatait sur le concept unique de sa boutique, et le journaliste s'émerveillait devant le niveau de hype et de fashion des objets qui y sont vendus. Et là je me demandais si il y avait vraiment mis les pieds ou s'il s'était contenté de lire les commentaires dytirambiques de "Elle". Non parce que vraiment...
Semaine plus légère que d'habitude, mais toute pourrie quand même. J'ai fait que de la merde pendant le partiel d'anglais. Sujet : "England, the worst country to be a child" (according to a UNICEF study), et pour le commentaire je leur ai raconté ma vie, je vais avoir une note de merde. Et sgnal ce matin, ctait vraiment un contrôle de leçon et j'ai fait des erreurs de calcul et il y a des théorèmes que je ne connaissais pas. J'en ai marre, je crois que tout le monde en a plus ou moins marre et attend les vacances avec impatience.
J'ai quasiment fini la saison 4 de TWW. j'étais dégoûté quand Zoé se fait enlever, et que du coup Donna répond pas à Amy qui lui aime : "do you love Josh ?" (mais tu le savais déjà, ce qu'elle lui demande). Qu'est-ce qu'elle a besoin de se faire enlever et d'empêcher Donna de répondre à une question aussi cruciale ? Hein ? Hein ?

Sunday, December 9, 2007

weird dream is back

Pas une très bonne nuit. Il a plu et il y a eu du vent qui m’a réveillé à 5h. En plus je crois que cette histoire de commentaires me perturbe, parce que j’ai fait un rêve vraiment bizarre, comme ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps.

Début du rêve : j’ai l’impression de me réveiller, je tends la main vers l’interrupteur et j’allume la lumière. Je regarde autour de moi et je sais que la pièce a changé, mais je n’arrive pas à déterminer pourquoi. Je remarque juste les énormes moutons de poussière par terre, alors que j’ai fait le ménage hier après-midi. Et là, je comprends : la pièce me paraît vide parce qu’il n’y a plus la table. Je suis très intriguée (ben oui, elle était encore là quand je suis allée me coucher) et je me lève. Sauf que maintenant la pièce est plongée dans la pénombre ; j’essaye d’allumer toutes mes lampes une à une, mais aucune ne marche. Et là je pense : « le voleur doit toujours être dans la pièce » (logique, tiens !). Je tente de me diriger au bruit (très dur dans 10m²), et je repère quelqu’un qui respire dans la cuisine. Et là, soudain dotée d’une force surprenante, je le saisis par le bras, appuie en même temps sur l’interrupteur (qui cette fois-ci s’allume) et le force à s’asseoir sur une chaise. Il s’agit d’un garçon que je ne connais absolument pas. Et donc, très logiquement, ma première question n’est pas « où est ma table ? » (non parce que de toute façon elle est à nouveau là) mais « qui t’as envoyé ? » ( ??). Il m’explique le plus naturellement du monde qu’il a reçu l’ordre par Chronopost, mais qu’il ne sait pas qui l’a envoyé (je sais pas non plus quel était l’ordre, d’ailleurs). La lettre était juste signé « Nicolas » (and the plot gets darker…). Bon bref, le gars se casse (j’ai récupéré ma table, alors on s’en fout de toute façon !). Soudain, on toque à ma porte. C’est Laura, portant son manteau noir (en pleine nuit, oui oui) et qui veut m’emprunter un rouleau de scotch. Je vais en chercher sur mon bureau (il fait nuit dans le couloir, mais jour dans mon appart’) et je lui tends, mais je m’aperçois qu’elle est en train de fixer ma porte. Je la regarde à mon tour et je constate que quelqu’un y a écrit un message plus ou moins méchant, en noir et blanc, signé d’une initiale accompagnée d’une petite fleur (mais je ne me souviens plus de l’initiale, pas plus que je ne me souviens du contenu du texte). Et là c’est plus trop clair, je ne me souviens pas de ma réaction, mais par contre je me souviens que Laura écrit une réponse au marqueur sur ma porte, dans laquelle elle prend ma défense et où il est question de changement de style.

Thursday, December 6, 2007

cadeaux de Noël - suite & fin

Wouhou ! J'ai fini d'acheter les cadeaux de Noël ! J'en ai tiré un mal de crâne pas possible, mais au final j'ai :
- Maman : L’ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon (édition poche limitée) + un petit flacon d’huile prodigieuse Nuxe
- Papa : au lieu du Honohon, une petite marguerite qui fonctionne sur le même principe : elle se balance doucement grâce à la lumière (de la photosynthèse, en quelque sorte)
- Grands-parents : 2 livres sur Toulouse ; un avec des aquarelles de la ville, et un autre avec des photos du canal du Midi. Je ne sais pas encore lequel sera pour qui
- Laurène : un cahier 21x29.7 dont la couverture est illustré par Gautier-Languerau
- Mathilde : la boîte à paresse, c’est-à-dire un coffret avec un livre compilant des conseils des « paresseuses » et des cartes illustrées par Soledad
et j'ai aussi acheté
- la robe Tara Jarmon
- le Vogue avec Charlotte Gainsbourg ( j'espère que tu ne l'as pas acheté, parce que j'ai du faire 4 marchands de journaux pour le trouver)
- 6 macarons
- un jus de pêche de vigne comme celui qu'on avait bu au Train Bleu

Wednesday, December 5, 2007

so true


Je me rappelle que ma mère [...] me fit présent d'une petite veste en drap rouge de chez Schiaparelli qui, sauf la griffe cousue à l'intérieur, m'avait paru simple et banale au point que je mourais d'envie de la porter à l'envers afin que personne n'en n'ignorât l'origine. Je l'avais jeté, un jour, sur mes épaules, en place de mon cardigan habituel, lorsque Cedric arriva chez moià l'improviste.
"Ah ! Ah ! s'écria-t-il dès qu'il me vit, nous nous habillons chez Schiaparelli maintenant ! Chez qui, la prochaine fois ?
- Cedric ! Comment avez-vous deviné ?
- Ma chère, c'est bien facile. Chaque chose a son cachet ; il suffit d'ouvrir les yeux, et les miens sont mieux entraînés que les vôtres. Schiaparelli, Reboux, Fabergé, Viollet-le-Duc : je les reconnais au premier coup d'oeil, vraiment sans la moindre hésitation. Ainsi donc, votre terrible mère, la Trotteuse, est venue vous voir depuis ma dernière visite ?
- Me croyez-vous donc incapable d'avoir acheté cette veste moi-même ?
- Mais bien sûr, mon amour. Vous économisez votre argent afin de donner une parfaite éducation à vos douze merveilleux fils. Comment, dans ces conditions, iriez-vous gaspiller vingt-cinq livres pour une petite veste de drap rouge ?
- Vous plaisantez ! m'écriai-je. Vingt-cinq livres pour ce bout d'étoffe ?
- Au moins, mon trésor, au moins.
- C'est idiot. j'aurai pu la faire moi-même, cette veste !
- En êtes-vous si sûre ? Et si vous l'aviez coupée vous-même, comme vous le dites, croyez-vous que j'aurais crié "Schiaparelli", en entrant dans ce salon ?
- Mais il y a tout juste un mètre de tissu à une livre le mètre ! dis-je, horrifiée par un tel gaspillage.
- Et combien de toile dans un tableau de Fragonard ? Et quel prix coûtent des planches de bois ou une peau de chevreau avant de devenir meuble précieux ou souple maroquin ? L'art n'est pas une affaire de quantité, pas plus qu'on n'est, soi-même, simple assemblage de chair et d'os.

L'amour dans un climat froid, Nancy Mitford

Tuesday, December 4, 2007

tout est bizarre


Tout est bizarre en ce moment.

Il y a un sac de cadeaux sous mon bureau, mais aucun n'est emballé.

Héloïse et Julien ne sont plus ensembles.

J'ai raté le partiel d'électromag', et je vais sans doute rater celui d'élec ana.

Je n'arrive pas à finir un Nancy Mitford.

Je vais m'acheter une robe Tara Jarmon à 180€.

Je ne réponds pas au téléphone quand les parents m'appelent.

Je suis tellement fatiguée.

J'ai envie d'acheter des trucs inutiles.

Je regarde "the West Wing".

Je tousse toujours.

Tout a l'air irréel.

Tout est bizarre en ce moment.

Saturday, December 1, 2007

souvenirs d'otites - bis

d'après maman, quand on venait juste de m'opérer vous me lisiez des histoires mais avec très peu de umière parce qu'elle me gênait. Donc mon souvenir est pas si loufoque que ça !!!