Sunday, December 28, 2008

the ghost of current christmas

Emmenés
  • grille-pain x2, l’un pour être réparé par le MacGyver octogénaire familial, l’autre banalement destiné à être utilisé au petit-déjeuner – parce que MacGyver répare et conserve, même le grille-pain trentenaire avec de l’amiante (d’après M. qui a donc décidé qu’elle ne risquerait plus sa santé à l’utiliser).
  • foie gras / vin / mandarines – pas au cas où on se retrouverait coincé dans la voiture par 3m de neige (puisque de neige point de flocon cette année), juste parce que demander au grand-père de faire toutes les courses de Noël serait réellement un excès d’optimisme frisant la stupidité.
  • couvertures, le grand-père ayant découvert les joies des économies par la méthode du « moins je chauffe la maison moins je paye », et faisant face à nos récriminations de riches surchauffées par l’octroi de couvertures datant facilement de la ruée vers l’or.
  • cadeaux – mais pas trop, hein, puisque comme nous le rappelle P. depuis 10 minutes en gesticulant sauvagement (à son age, vraiment, c’est pas prudent), « y’a plus de place dans le coffre » - mais non, j’ai même pas encore décidé quelles chaussures j’emmène !
  • Elle, pour élever le cœur et l’esprit vers les choses importantes de la vie, en cette fin d’année
  • broderie, tissu rouge à pois noirs, pelotes de laine marron et autre nécessaire à macramé pour hippie débutante – puisque le soir au coin du feu ou l’après-midi a la maison de retraite, il faut bien s’occuper un peu.
  • poly de cours (QFM, microcaract) parce que, malgré le fait que mon partiel le plus proche soit dans 3 semaines, j’ai réellement l’intention de faire croire a quelqu’un que je vais réviser pendant les vacances.
  • tenues de Noel – dont ma robe, à cause de laquelle M. a passé la journée d’hier à me poursuivre partout dans la maison à coup de “lève pas les bras !”.
  • DVD – parce que la broderie ne garde éveillée qu’un temps, et que Mr Darcy garde éveillée bien plus longtemps.
Sorely missing, no matter what : Christmas spirit

Tuesday, December 23, 2008

bobble


Je suis à Nevers, je n'ai strictement rien à faire, M. est mutique et ma soeur vient de gagner la tête d'un épagneul après son passage chez le coiffeur. Bref, je m'ennuiiiiiiiiiiiis ! et j'ai donc entrepris de faire la liste de tous les livres de chick lit' que j'ai un jour lu dans ma vie. C'est donc chose faite dans les 4 articles qui suivent (à noter qu'il faut mieux commencer par le dernier pour respecter l'ordre alphabétique). Que j'ai aussi écrit pour tenter de montrer que si le genre possède, c'es vrai un certain nombre de faiblesse et de clichés, il est quand même suffisament varié et bien écrit pour satisfaire tout le monde.

Lisez bien, il y aura des questions ^^.

petit précis de chick lit' - tome 4

Sykes Plum, Bergdorf blondes – dont la morale pourrait être « Mummy knows better ». Pas vraiment plus de souvenirs, parce qu’il n’y a rien de plus à se rappeler.

Sykes Plum, Débutantes divorcées – le livre qu’il fallait pour répondre à la question qui agite toutes les socialites : quand le divorce est plus à la mode que le mariage, comment rester marier ? surtout quand vous êtes persuadés que votre mari vous trompe au bout d’un mois de mariage ? Plum Sykes répond à la question en 280 pages aussi légères et éphémères que les bulles de champagne que boivent ses héroïnes.

Tessaro Kathleen, Elegance – Ou comment la vie d’une femme effacée, mariée à un homosexuel refoulé, est bouleversée par la découverte de Mme Darriaux et de son « guide to elegance ». L’histoire en elle-même n’a rien d’exceptionnelle, mais se démarque par sa construction originale : chaque chapitre commence par un article de Mme Darriaux, plus ou moins lié aux péripéties prochaines.

Weiner Jennifer, Chaussure à son pied – parce que parfois, les seuls points commun entre 2 sœurs sont une pointure et un chagrin trop lourd à porter toute seule, et que c’est suffisant pour en tirer une bonne histoire. Le premier roman de Jenifer Weiner, très bonne romancière et grande militante de la taille L dans les livres de CL. Très bien ne serait-ce que pour découvrir les poèmes d’Elizabeth Bishop.

Weiner Jennifer, Crime et couche-culottes – un assassinat dans une banlieue idyllique permet à une mère de famille plus qu’imparfaite (mais tellement plus aimante que toutes les autres mères psycho-rigides des alentours, bien sûr) de réfléchir sur le thème « peut-on vraiment être heureuse si on abandonne sa carrière pour ses enfants ? ». Sujet mieux traité que dans « and what do you do ? », avec cependant une fin tout aussi insatisfaisante et triste.

Weisberger Lauren – le diable s’habille en Prada
Weisberger Lauren – People or not people

Zola Emile, Au bonheur des dames – Une héroïne pauvre mais belle et vertueuse, rivale d’une marquise pour les beaux yeux du patron du Bonheur des Dames, qui faisait jusqu’à là le malheur de la gente féminine parisienne par son refus de se marier. Ajoutez à ça une bonne dose de gants en daim, des étalages d’ombrelles chinoises, des avalanches de jupons en dentelle de Calais à chaque étage du grand magasin. Si c’est pas de la Chick’ lit’, je ne sais pas ce qui en est.

petit précis de chick lit' - tome 3

Lisa Lutz, Spellman & Associés – pas exactement un roman de CL à proprement parler, puisque l’héroïne s’habille dans les surplus de l’armée, ne s’épile pas les jambes, et passe ses nuits dans la voiture à décuver. En plus elle est détective privé dans une famille de détectives privés tous plus allumés les uns que les autres, même la petite dernière à laquelle l’oncle a appris à ouvrir une serrure avec une épingle à cheveux pour ses dix ans. Drôle mais pas autant que le promet la quatrième de couverture, avec une intrigue policière un peu bateau, surtout si on a déjà vu Veronica Mars.

McLaughlin Emma & Kraus Nicola, Citizen girl – Une héroïne agaçante, des clichés sur le milieu de la pub et une intrigue des plus crasses : à éviter absolument, ne serait-ce que pour s’épargner la lecture d’un chapitre entier sur le thème : « d’accord, je gagne plein d’argent, mais je vois moins mes parents. Dois-je vraiment garder ce boulot ? et personne ne me comprend ! »

McLaughlin Emma & Kraus Nicola, Nanny, journal d’une baby-sitter – ou comment devenir baby-sitter chez de riches New-Yorkais, et abdiquer toute vie personnelle pour se mettre entièrement à la disposition des lubies de sa patronne, qui se révélera rapidement être une mégère psychotique et dominatrice. Inspiré d’anecdotes réelles.

Morton Camilla, A girl for all seasons – Pour savoir quel est le meilleure mois pour partir à la chasse au solitaire, lire « songe d’une nuit d’été » ou commencer l’apprentissage d’une nouvelle langue. Et si vous êtes capables d’organiser vous-même votre vie, vous pourrez toujours y découvrir tout un tas d’anecdotes sur le Royaume-Uni (saviez-vous que le baiser y avait été banni au 16ème siècle pour prévenir la propagation des microbes ?).

Morton Camilla, A girl’s guide to everything – Si vous ne savez pas vous servir d’un appareil photo, que vous vous demandez comment faire vos courses tout seul ou que vous hésitez à choisir la musique qui accompagnera votre habillage matinale, ce livre est pour vous. Sinon, il y a de jolis dessins, et il peut à l’occasion donner de bonnes idées (à condition d’étudier attentivement la table des matières)

Pearson Allison, Je ne sais pas comment elle fait – le livre qui tente de répondre à l’éternelle question « can you have it all? ». Pas vraiment, si on en juge par l’héroïne, executive woman qui tente aussi d’être une bonne mère/épouse. Très bien écrit, avec en bonus une bonne fin parce que pas totalement rose bonbon pour une fois.

Rennison Louise, Mon nez, mon chat, l’amour et moi – Bridget Jones pour les 14 ans. Vous saurez tout sur la vie de Georgia Nicholson, débordante de « maturosité et féminité », désespérément amoureuse d’un Super-Canon mais brimée par des parents qui l’empêchent de sortir après minuit. Je sais que ça a pas l’air comme ça, mais c’est hilarant (et les 5 tomes suivant aussi).

petit précis de chick lit' - tome 2

Girod de l’Ain Alix, Sainte futile – Ou comment rencontrer Dieu, découvrir qu’il ressemble à Karl Lagerfeld et apprendre que futile rime avec utile. Un roman plein de bons sentiments et de second degré, gentille satire de la presse féminine, écrit par une de ses journalistes les plus connue et les plus drôles.

Harvey Sarah, La cerise sur le gâteau – Grace va épouser un homme qui porte des vestes en tweed et a une raie bien droite en plein milieu du crâne. Ses amis s’unissent pour l’empêcher de commettre l’erreur de sa vie, se débattent dans des problèmes financiers inextricables et trouvent aussi chaussette à leur pied. Les meilleurs clichés du genre en un seul livre. Parfait pour lire à plan ventre sur le tapis du salon, les soirs de Noël où on s’ennuie.

Hochberg Agathe, ce crétin de prince charmant – Parce que les filles ne sont jamais contentes : celles qui sont célibataires aimeraient rencontrer quelqu’un, et celles qui sont casées voudraient bien être célibataire le temps d’une soirée. Ni optimiste ni kitsch, juste un échange de mails très bien écrit sur le sujet.

Karasyov Carrie & Kargman Jill, Chic et choc à New-York – Qui ne sont PAS deux hamsters à New-York, la méprise venant encore une fois de la traduction plus que lointaine du titre anglais. Les humiliations de Mélanie Korn, ex-hôtesse de l’air et nouvelle riche qui tente de s’intégrer aux upper East-Siders sans avoir compris qu’avoir de l’argent n’apporte ni bon goût ni reconnaissance. Rassurez-vous, il y a une morale simpliste. Pas le mieux du genre, je le reconnais.

Kinsella Sophie, les confessions d’une accro du shopping – Un des premiers livres de CL après Bridget Jones. A tout problème Becky ne connaît qu’une solution : le shopping. Clairement, il y a des ennuis financiers dans l’air, et aussi une histoire d’amour (mais ça, on le sait dès la page 20, alors qu’elle ne le découvre qu’à la page 280). Très bon malgré une héroïne parfois légèrement horripilante.

Kinsella Sophie, les petits secrets d’Emma – Emma a peur de l’avion, et déballe tous ses secrets à un parfait inconnu au cours d’un vol mouvementé. Bin sûr l’inconnu ne l’est pas tant que ça, et Emma apprendra à ses dépends qu’on ne raconte jamais ses secrets impunément. Et je vous laisse deviner avec qui elle est à la fin du livre… lu en une journée cet été.

Long Sarah, And what do you do? - Voilà une héroïne qui a réglé l’éternelle question “can you have it all” en se consacrant à ses enfants et en laissant son mari travailler. Mais à l’approche de la quarantaine, elle se désespère de son derrière pachydermique et de ses cheveux ternes. Et découvre un matin que son mari français (et donc volage) a une liaison. Voilà exactement l’événement qu’il fallait pour secouer Laura et faire avancer l’histoire. Ouf, on a cru rester 400 pages sur des problèmes d’au-pair suédoise allergique à la pulpe de tomates !

petit précis de chick lit' - tome 1

Abécassis Eliette, les tribulations d’une jeune divorcée – Déborah a 28 ans, des copines passablement allumées, un amour immodéré de la glace au chocolat et un humour à faire rire Goebbels. Déborah cherche l’amour aussi. Rien de bien exceptionnel, sauf que Déborah est divorcée-deux-enfants, ce qui donne une histoire un poil plus originale que les autres – et surtout, à hurler de rire.

Ahern Cecilia, PS : I love you – Ou comment surmonter la mort de son mari grâce aux lettres qu’il a rédigé durant la phase terminale de son cancer, où il vous conseille d’acheter une lampe ou de s’inscrire au karaoké. Une sorte de «girl for all seasons » (voir plus bas) mortuaire. Bon en livre, insupportable en film.

Austen Jane – la première écrivaine de chick’ lit’, qui a réussi à passer à la postérité en écrivant des livres centrés uniquement sur des intrigues « m’épousera-t-il ? », et à qui on doit un des meilleurs héros qui existe, j’ai nommé Fitzwilliam Darcy. Pour ceux qui n’en auraient jamais lu, jetez-vous sur « Pride and prejudices », ou sur sa brillante adaptation par la BBC.

Brontë Charlotte, Jane Eyre – Jane est pauvre, Jane n’est pas belle, mais Jane est douce, vertueuse et brillante. Elle est envoyée comme préceptrice à Thornhill, domaine du sombre et séduisant M. de Rochester, où se répercute la nuit des cris étranges. Avec un final fantastiquement kitsch et réjouissant, parfaitement rendu dans le film avec Charlotte Gainsbourg.

Bagieu Pénélope, ma vie est tout à fait fascinante – parce que la chick lit’, ça peut aussi être de la BD, et que Pénélope le démontre brillamment tous les jours sur son blog.

Cutler Jessica, sexe au Capitole – Jessica arrive à Washington pour gagner plein d’argent, se retrouve secrétaire parmi tant d’autres dans un bureau sénatorial, se prostitue pour arrondir ses fins de mois et pouvoir s’acheter de la coke, en fait un blog, qui fait scandale et est publié en livre. Acheté et ramené en boutique dans la même journée, tellement la fille est pas intéressante (en plus, elle critique Tiffany’s…).

Daswani Kavita, Mariage à l’indienne – Parce qu’il n’y a pas que les anglo-saxonnes qui, à 30 ans, commencent à s’angoisser à l’idée de ne toujours pas avoir trouvé d’homme idéal. Les indiennes aussi, surtout quand la tradition voudrait qu’elles soient mariées depuis au moins 12 ans.

Fielding Helen, le journal de Bridget Jones – le premier, l’inimitable et le plus drôle. Les tribulations de Bridget, londonienne trentenaire amoureuse de son patron beau et coureur de jupons et que sa mère tente désespérément de caser avec un riche avocat récemment divorcé. Des rebondissements ouvertement pillés à Jane Austen et une écriture sous forme de journal intime hilarante. La suite est bien aussi, et les films rendent justice aux livres.

Saturday, December 20, 2008

happy holiday, that's what I'm aiming at


sorry I didn't update more lately.
back in Nevers so I should have plenty of time to do so - and with many spelling mistakes since I have my sister's english keyboard ^^. 
Anyway, wish you all a happy holiday.

photo :
DreAminginDigITal

Thursday, December 11, 2008

toutes ces questions indispensables auxquelles il faut que je réponde avant Noël

  • est-ce que je porte deux années de suite la même tenue pour les fêtes ?
  • est-ce que je peux raisonnablement achever mon compte en banque pour acheter une nouvelle robe chez Tara Jarmon/Antoine & Lili ?
  • et une paire de bottes aussi ?
  • est-ce que je suis une mauvaise amie et j'offre à Laurène son cadeau d'anniversaire comme cadeau de Noël ?
  • est-ce que je suis réellement obligée d'offrir un cadeau aux grands-parents ? non parce que si ça se trouve ils seront morts d'ici 15 jours
  • ma soeur aimera-t-elle son cadeau ?
  • est-ce que je travaille un minimum avant les vacances ?
  • est-ce que je tente de passer un réveillon un minimum intéressant ?

vous le saurez en lisant les articles suivants...

Monday, December 8, 2008

je vais bien, ne t'en fais pas

Les questions qu'il ne faut pas me poser...

...parce que j'ai toujours envie de répondre n'importe quoi.
Alors, c’est bon ?
Non, y’a trop de sel, la viande est mal décongelée, la sauce est visqueuse et les légumes sont déjà froids. Mais puisque tu es ma grand-mère et que c’est Noël, on va dire que tout est délicieux.
C’est parfait.

T’es là ?
Uniquement corporellement. J’améliore mes activités somnambulistes, et maintenant je peux tenir une conversation à distance sans même être réveillée.
A ton avis ?

T’as fermé les fenêtres ? (ou une quelconque autre tâche ménagère)
Comme la météo annonçait de la pluie, j’ai laissé ouvertes toutes les fenêtres. Et pour minimiser les difficultés des gens qui pourraient vouloir rentrer dans la maison, j’ai aussi laissé la porte ouverte et stabiloté des petites flèches là où il y a des trucs intéressants.
Soupire – hausse les épaules (à ce niveau-là ça mérite même plus une réponse orale)

Quel genre de leader êtes-vous ?
Y’a un personnage politique que j’aime bien pour ses capacités de leader. Vous savez, celui avec une moustache. Non, le grand. Staline, c’est ça. Il avait des idées sympa je trouve. En plus il était bien à l’écoute de ses partisans, et équitable. Oui, si je devais m’inspirer de quelqu’un, je dirais Staline, définitivement.
Euh…

Quel est le dernier livre que vous avez lu ?
« débutantes divorcées », de Plum Sykes. C’est une très bon livre, très profond, où l’auteur nous fait partager avec brio les soucies des ses héroïnes new-yorkaises, aux maris toujours absents et soumises à une pression quotidienne pour porter avant tout le monde le nouveau sac Louis Vuitton.
« Marie-Antoinette », d’Antonia Fraser. C’est un très bon livre, très fouillé, où l’auteur nous fait partager avec brio les tragédies de son héroïne autrichienne, au mari toujours indécis et soumise quotidiennement aux calomnies.

Saturday, December 6, 2008

courses de Noël

Courses de Noël aujourd’hui. En théorie censées amener l’esprit de Noël, avec la neige, les clochettes, les rennes trop kawaï et l’overdose annuelle de rouge, vert, argenté et doré. Et qui en réalité font tout le contraire. On ressort toujours des courses de Noël rouge, échevelé ; on hait le monde entier, les grands-mères qui n’avancent pas et les vendeuses qui tentent à tout prix de te refourguer la carte de fidélité (et font la gueule si tu la refuses) ; et on se promet que la première personne qui fait une réflexion sur les cadeaux qu’on a laborieusement achetés, on ne lui adressera plus jamais la parole.


et une photo pour aérer le pavé de texte qui arrive ; et dire au passage que les déco de Noël sont roses, cette année !

Certes, je suis pas partie avec les conditions optimales : un samedi en début d’après-midi, deux semaines avant Noël. Achats prévus : cadeau pour Lucie ; cadeau pour Mathilde/Laurène/Héloïse ; cadeau pour les grands-parents. Accessoirement aussi, et pour mon usage personnel : une paire de chuassettes (depuis quand ça existe plus en petites tailles, des chaussettes ?) et du mascara (et là il faut être réellement motivée pour aller aux Galeries Lafayette et attendre vingt minutes au stand Dior que la vendeuse te remarque, t’adresse un sourire plein d’espoir, qu’elle efface bien vite quand elle réalise que tu veux juste acheter un malheureux tube de mascara et pas dépenser 100€ pour un coffret-promo-trop-bien-c’est-Noël – tout ça 15 jours avant Noël).

Premier arrêt : Séphora, où y’a des paillettes pour faire festif, et des vendeuses avec des faux cils pour faire peur aux clients. 10cm de poils synthétiques rouges et noirs collés là où ils n’ont pas leur place, c’est assez surprenant quand on s’y attend pas (mais le résultat est sympa, une fois le mouvement de recul initial réprimé). Chercheuhcherche, et trouveuhtrouve – mais pas grâce à la vendeuse-qui-ne-sert-à-rien, celle à qui tu dis « bonjour je voudrais un cadeau pour bidule et comme ça si possible » et qui te montre les galets effervescent pour le bain (c’est pas faux, y’avait « bain » dans ma description ; un mot de retenu dans tout une phrase, c’est pas si mal !). Ensuite emballage du cadeau – et ce qui est merveilleux, c’est de réaliser que le paquet, tu le fais mieux que la vendeuse. Et aussi sentir toute la tendresse de la cliente qui attend derrière toi à la caisse, et qui réalise que tu viens de lui rajouter 10 minutes d’attente parce que la caissière à deux mains gauches et des ciseaux qui coupent pas. Les courses de Noël font vraiment ressortir le meilleur de l’homme.

Balade dans les rues pour trouver les cadeaux suivants, et à défaut d’idées je croise plein de stéréotypes d’êtres humains. La mère et ses sacs cadeaux énormes « la grande récré », qui s’égosille au téléphone après son mari qui n’est toujours pas venu la chercher alors que ça fait ¾ d’heure qu’elle attend au Capitole. Le mari, justement, qui pensait avoir trouvé un cadeau pour ses parents/le voisin/le plombier tout seul, et se fait engueuler parce que ça va pas du tout, mais comment t’as pu acheter ça mon pauvre ami ? Le pauvre enfant brimé qui n’a pas pu avoir le cadeau qu’il voulait, et donc pleure des vrais larmes de crocodile, et finit par se prendre une fessée par sa mère, elle authentiquement désespérée à l’idée que si le jour où Jean-Jacques l’a demandée en mariage, elle avait dit non, son seul souci avant Noël serait de se trouver une nouvelle robe et pas d’acheter un cadeau à belle-maman, un gosse insupportable pendu au bras. Le couple de petits vieux, cauchemars de la vendeuse et du client en recherche de cadeaux : hésitent, bouchonnent tout le monde, font semblant d’être fatigués pour gruger aux caisses, monopolisent trois vendeuses pour finalement décider d’attendre encore un peu.

Bref, après cette petite visite au zoo, direction Kitakay, ma boutique-bouée-de-survie, celle où je finis toujours par trouver quelque chose à acheter, même sans idée. C’est bien simple, il suffit d’avoir envie d’un objet de déco, et il y est !

y'a un côté pas kitsh, aussi, mais la photo est moche.

Et cette fois encore, j’ai trouvé on bonheur et même plus encore – mais la chose fantastique avec les courses de Noël, c’est qu’on peut toujours se dire « bah, je trouverais bien quelqu’un à qui l’offrir ! Au pire je le garderai pour moi ! ». En fait les courses de Noël c’est pas si mal ^^.

Wednesday, December 3, 2008

We've got to do something

Donc, j'ai eu cette chanson dans la tête pendant tout le td de Q-fiabilité. sérieusement, déjà que vu la matière ma concentration est pas optimale, comment je fais avec ça en plus ?



tiré du mémorable film "forgetting Sarah Marshall", de Jude Appatow, à qui on doit également "40 ans, toujours puceau" et "en cloque, mode d'emploi" (tout est dit avec les titres, je crois).
Sinon il se passe pas grand chose dans ma vie. Aujourd'hui j'ai trouvé une pomme de pin. Et ouais. et je l'ai posée sur ma commode avec les autres. De mieux en mieux. Mais bon, c'est pas faute si j'ai pas la vie d'une héroïne de série télé, non plus (en même temps, au moins j'ai pas les cheveux gras de Meredith, c'est déjà ça). Je devrais tenter, un jour - la vie d'héroïne, pas les cheveux gras !

Saturday, November 29, 2008

free associations

Sleepy :: Ichabod Crane
Thanksgiving :: turkey
Fifteen :: première
Bangs :: my baby shot me down
Curled :: up
Surprised :: not in a long time
Mistake :: and a big one

Handle it :: you're a big girl now
Spit it out :: or shut up
Shadow :: Rebecca
Database :: internet
Kate :: Moss
Boobies :: mine
Please stop :: annoying me

Sweet as :: can be
Mad about :: the boy
It’s over :: move on
Blame :: on me
Jefferson :: US president
Heartless :: trying to be
photo : b-e-c-k-y

Sunday, November 23, 2008

Mon beau sapin



Mon Beau Sapin : des BD pour la Croix Rouge !


Recommandé par des Influenceurs



et une fois que vous aurez lu la trépidante et hautement philosophique critique de film que j'ai écrite dans l'article suivant (et pour laquelle j'ai renoncé à repasser, on appréciera tous le sacrifice), cliquez sur l'image au-dessus pour un super effet deux-en-un !

Shopgirl

Il en va de certains films comme de Philippe de Plessis-Bellière : « il avait beaucoup moins de qualités qu’il ne semblait au premier abord mais, si on le connaissait, on découvrait qu’il possédait toutes ces qualités et plus encore » (et je remercie tous ceux qui n’ont jamais lu « Angélique Marquise des Anges » et ne comprendront donc pas la signification de cette référence, mais vont quand même lire la suite ce cet article).
Et c’est le cas de « Shop girl », que j’avais téléchargé un jour de coupure de réseau. Avec un titre pareil, je m’étais dit qu’il devait s’agir d’un quelconque film cliché où l’héroïne, sale gamine pourrie gâtée et shopping-addict de son état, vit des aventures éprouvantes avant de découvrir que dans la vie, y’a pas que l’argent qui compte (eh ben non, ma brave dame !). J’avais renoncé à le regarder le soir même en découvrant que 1) l’actrice principal est Claire Danes (plus éloignée de la hit girl écervelée, je connais pas trop, à part les actrices des films d’auteur français) et que 2) le film, au lieu de cliché et rose bonbon, avait surtout l’air déprimant et dépressif.

Mais souvent femme varie, et rien ne vaut des révisions de nanophysique pour me jeter dans les bras du premier film qui traîne dans mes dossiers, pourvu que je ne l’ai pas encore vu. Et bien m’en a pris puisqu’il y a longtemps que je n’avais pas vu un film qui m’avait autant (le dernier devant être « mon petit doigt m’a dit », pendant les vacances).
L’intrigue en elle-même n’a rien de passionnant : Mirabelle (Claire Danes donc) est une aspirante artiste qui regarde sa vie passer dans le rayon gants de Saks (d’où le titre, au cas où vous ne suivriez pas), en attendant quelque chose qui la fera renoncer à ses chemisiers de grand-mère et à ses antidépresseurs. Bref, Mirabelle attend le grand amour, « the man who will sweep [her] off [her] feet and hold [her] the right way ».
Là où le film devient réellement excellent, c’est quand on en arrive aux deux protagonistes mâles du film qui, malgré 30 ans d’écart, sont aussi lamentablement immatures l’un que l’autre. D’un côté nous avons Jérémy, vendeur d’amplis et graphiste à ses heures, qui va découvrir sa vocation en voyageant d’un bout à l’autre des Etats-Unis avec un groupe de musique et en écoutant des cassettes de self-help sur le thème « comment aimer les femmes ». De l’autre nous avons Ray Porter, 50 ans, riche divorcé et hypocondriaque chronique. Et entre les deux il y a donc Mirabelle, qui ne sait pas vraiment lequel choisir pour arriver à son happy ending. Ce qui aboutit à un enchaînement de situations à la fois mélancoliques et cocasses qui font tout le charme du film.

Je ne crois pas que le sujet principal du film soit réellement « Mirabelle finira-t-elle avec Ray ou Jérémy ? et découvrira-t-elle qu’il y a un étage entier consacré aux vêtements chez Saks ? ». C’est plus une réflexion (mais pas réellement, parce que je ne crois pas non plus qu’il y ait une véritable démarche derrière, c’est plutôt moi qui l’ai ressenti comme ça) sur les choix qu’on fait de se tenir à distance ou de se rapprocher de certaines personnes. On ne peut jamais réellement savoir quel choix est le bon. Aucun attachement n’est éternel, sauf peut-être l’amour fraternel – et encore. On ne peut pas en connaître la durée ou les limites tant qu’il n’a pas été mis à l’épreuve. On ne prend pas toujours la bonne décision au bon moment, mais l’important c’est simplement de savoir le reconnaître et de changer. Parce qu’à un moment on finit toujours par trouver un happy ending.

Friday, November 21, 2008

"I didn't know you were in this museum"

Parce qu'aujourd'hui c'est le 110ème anniversaire de la naissance de Magritte, que c'est un de mes peintres préférés mais que tout ce que je pourrais dire dessus est trop personnel pour être écrit ici et que j'ai envie de revoir "l'affaire Thomas Crown"

Thursday, November 20, 2008

on trouve de tout dans mes polys...

... et pas que des formules
Barbie pouffiasse et barbie rien du tout (un auto-portrait inconscient selon certains...)
La somme de tous mes talents en dessin ^^

JB me rappelle généreusement que la méca c'est mauvais pour la santé, mais qu'il reste encore 15 minutes de cours. Et aussi que c'est bientôt mon anniversaire, alors le lemming m'apporte un cadeau.



parce que c'est bientôt Noël et que le TRE n'est pas forcément fascinant...

Wednesday, November 19, 2008

Christmas incoming

A ce train de MAJ-là, on n'est pas prêt d'atteindre le 400ème post. Mais j'ai la flemme d'écrire un article sur The Duchess/le prix des écharpes/j'ai des nouveaux collants youpi (les articles cités étant tous en insistance de terminaison dans la catégorie "brouillon"), ou de manière plus générale un article plus consistant que "j'ai mangé des carottes aujourd'hui".
Sans compter que je dois aussi me pencher activement sur ma liste de Noël instament demandée par M/GM. Où est passée l'époque où on n'avait pas à s'en occuper, parce qu'on recevait toujours des Barbies et des Legos ? Barbie est botoxée et il y a longtemps qu'on n'a plus passé le 26 décembre à construire des maisons.

Pour le moment, les heureux chanceux sur ma liste sont :
- Joséphine, Pénélope Bagieu
- Miss Pas-Touche (les 3 tomes), Hubert/Kerascoët
- Les tortures de la mode, caroline de Surany
- les boucles d'oreille gouttes de Marie-Antoinette (sérieusement, il faut que j'arrête avec ces b.o. ; d'ailleurs je les ai jamais essayées, donc je ne sais absolument pas si elles sont si bien, et ensuite vu le prix je peux attendre longtemps...)
- à défaut un bijou Swarovski (à défaut, c'est déprimant comme qualificatif pour un bijou Swarovski) ; mais b.o. ou collier, telle est la question...
- la broderie encadrée de toute façon, puisqu'elle est déjà dans mon armoire
- des lunettes de soleil (mais là ça va râler sec du côté maternel comme grand-maternel, je sens ; et puis obtenir des lunettes comme je les veux vraiment...)

Pour les deux, c'est maigre. Mais j'avoue que je sèche complétement, sinon... c'est un comble, pour moi !

Sunday, November 16, 2008

coming soon

En théorie j'update dans la journée sur "the duchess" (en théorie parce que j'ai pas commencé à réviser la méca - hier je me suis endormie dessus).
En attendant, dans 16 posts (15 avec celui-là) j'écrirai le 400ème article du blog. Comme j'ai laissé passer le 100ème, 200ème, 300ème, je me disais que je pourrais peut-être faire un truc qui sort de l'ordinaire. Si quelqu'un à une idée, qu'il en fasse part.

Thursday, November 13, 2008

la vie sans * *'est fantastique

Ah bah on voit le niveau intellectuel !! je parle du mini-short de denise Richards, *a *on*erne "tous" mes le*teurs, mais alors Andromaque, elle peut *rever dans son *oin sans que *a intéresse personne !!
je vous ra*onterais que j'ai mal partout, qu'il faut absolument que je me ra*hète des soutien-gorges et que des fois j'en ai marre d'être dans une é*ole à dominante mas*uline, mais à la pla*e je vais faire des annales de C. Par*e que *'est plus drôle.

Tuesday, November 11, 2008

confiture d'Andromaque

Donc, j'ai envie de relire "Andromaque". Ou de le lire, plutôt, parce qu'à ma connaissance je l'ai encore jamais lu, mis à part un morceau du monologue qu'on avait appris en 5ème et dont je me souviens toujours :

"dois-je oublier Hector, privé de funérailles
et traîné sans honneur autour de nos murailles ?
Dois-je oublier son père, à mes pieds renversés,
Ensanglantant l'autel qu'il tenait embrassé ?
Songe, songe, Céphyse, à cette nuit cruelle,
Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle.
Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants,
Marchant à la lueur de nos palais brûlants.
Sur tous les corps morts se faisant un passage,
Et de son sang échauffant le carnage.
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue."

à la réflexion c'était quand même assez macabre comme monologue à apprendre à des cinquièmes...
Est-ce que c'est "Andromaque" que t'avais eu à lire avant ton année de prépa ? parce que je me souviens qu'on avait lu du Racine en repassant, mais je sais plus si c'était "Andromaque" ou "Bérénice" ("que le jour commence et que le jour finisse/sans que Titus jamais ait revu Bérénice"). Par contre en faisant le crumble tout à l'heure je me suis souvenue que tu avais eu à lire "le partage de midi" de Claudel, aussi. Et qu'on avait pas réussi à dépasser la deuxième scène tellement on faisait de commentaires à côté, et tellement c'était chiant, aussi...
résumé : "Ce drame met aux prises quatre personnages : Ysé - seule femme - et trois hommes : de Ciz, son mari, Amalric, son amant, et Mesa, sa passion. Son sujet est la souffrance du jeune Mesa qu'une passion amoureuse destructrice reconduit paradoxalement à Dieu, après qu'une fausse vocation monastique l'en avait éloigné". ... ... ... ... .... ... ... ... ...
si quelqu'un est tenté, on l'a à la maison.
juste pour le plaisir :
PYLADE
Il faut partir, Seigneur. Sortons de ce palais,
Ou bien résolvons-nous de n'en sortir jamais.
Nos Grecs pour un moment en défendent la porte.
Tout le peuple assemblé nous poursuit à main forte.
Aux ordres d'Andromaque ici tout est soumis :
Ils la traitent en reine, et nous comme ennemis.
Andromaque elle-même, à Pyrrhus si rebelle,
Lui rend tous les devoirs d'une veuve fidèle,
Commande qu'on le venge, et peut-être sur nous
Veut venger Troie encore et son premier époux.
Allons. N'attendons pas que l'on nous environne :
Nos Grecs nous rejoindront ; et tandis qu'Hermione
Tient encore le peuple autour d'elle arrêté,
Voilà notre chemin, sortons en sûreté.
ORESTE
Non, non, c'est Hermione, amis, que je veux suivre.
A son dernier arrêt je ne puis plus survivre.
Partez : j'ai fait le crime, et je vais l'expier.
PYLADE
Hermione, Seigneur ? Il la faut oublier.
Quoi ! Toujours l'instrument et l'objet de sa rage,
Cherchez-vous chez les morts quelque nouvel outrage
Et parce qu'elle meurt, faut-il que vous mouriez ?
ORESTE
Elle meurt ? Dieux ! Qu'entends-je ?
PYLADE
Eh quoi ! Vous l'ignoriez ?
En rentrant dans ces lieux nous l'avons rencontrée
Qui courait vers le temple, inquiète, égarée.
Elle a trouvé Pyrrhus porté sur des soldats
Que son sang excitait à venger son trépas.
Sans doute à cet objet sa rage s'est émue.
Mais du haut de la porte enfin nous l'avons vue,
Un poignard à la main, sur Pyrrhus se courber,
Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber.

Thursday, November 6, 2008

these boots are made for walking

bon, c'est officiel, il me faut des nouvelles bottes. Et peut-être une paire d'escarpins. Oh oui, des escarpins ! y'a super longtemps que j'en ai pas acheté. De toute façon, c'est un achat thérapeutique destiné à ma remonter le moral. Voyons... Je suis chez Clémentine à partir de vendredi soir, j'en repars lundi dns la journée, les boutiques seront fermées le lundi & mardi, j'ai partiel le vendredi donc pas jeudi (d'un autre côté c'est jamais que partiel de C)... Il va falloir que j'attende jusqu'à samedi ??? alors que je suis même pas sûre d'en trouver à ma convenance ??? En attendant cet heureux jour, j'ai fais un tour des bottes qui me plaisent, de la plus potentiellement achetable à la moins (considérations monétaires mises à part, bien sûr)



Minelli, 169€. plus classique y'a pas. Le modèle que je finirai sûrement par acheter, si j'en trouve une paire qui me va. Et si j'arrive pas à remettre la main sur celles que j'avais vu la dernière fois et qui sont trop belles : en daim noir avec un talon fin, mais pas hautes (elles doivent s'arrêter à mi-mollet en bouchonnant - quoiqu'en écrivant ça, je me demande si une botte à mi-mollet c'est une si bonne idée...)

Je les ai découvertes cette après-midi et je les trouve super belles : bottes Anne Demeulemeester, prix inconnu (de toute façon...) trouvées sur le blog Sea of shoes (qui est bien, même si une fille de 16 ans avec une armoire pareille, c'est quand même largement dysfonctionnel...). Elles sont fantastiques je trouve ; mais savoir si je les porterais...


Et mes préférés pour la fin : en cuir de vache rouge rebrodé à la amin, Hermès, 1450€. Le genre de bottes que, même si je les achetais, je les laisserais dans mon placard parce que j'assumerais trop pas de les porter... Au moins je peux pas me les payer, mon dilemne est réglé.

Tuesday, November 4, 2008

dream a little dream of me

S'il y a bien une chose que je déteste quand je me réveille, c'est ne pas arriver à me souvenir si mon rêve est réel ou pas. Et c'est vrai pour les bons comme pour les mauvais, même si je ne sais pas lesquels sont les pires au réveil.
Des fois c'est assez simple (mais douloureux quand même, faut pas croire) : non, je ne fais toujours pas 1m70 (c'est un exemple bidon, je rêve jamais ça en fait). Mais quand on est bien au chaud dans son lit, en train de se dire "oh, c'est trop bien scrouch scrouch", et que d'un coup paf, on se rappelle que non, non, c'est faux, la réalité c'est qu'il faut être en cours de méca dans 45 minutes, ça fait mal.
D'autre fois c'est plus dur à vérifier, parce que je ne peux décemment pas appeler ma soeur à 3h pour être sûre qu'elle m'a pas été récemment kidnappée par une dingue qui enchaîne ses couverts à la table.
Le pire étant encore quand mes rêves font référence à des rêves plus anciens que j'avais oublié. Contrairement aux séries américaines, il n'y a pas de "previously, in Camille's dream", donc quand je me réveille il me faut 30 bonnes minutes pour me rappeler que non, même si j'en ai rêvé deux fois à un mois d'intervalle, ça n'est jamais qu'un rêve.
Il y a aussi toutes les fois où je fais des choses en dormant, et que je ne m'en souviens pas le matin. Cette nuit j'ai plié mes chaussettes et je les ai rangés sur mon tabouret. Je serais complétement incapable de dire quand et pourquoi, et c'est plutôt perturbant... Mais bon, tant que ça ne m'envoie pas à la recherche de mon haut de pyjama en pleine nuit (ça m'est pas arrivé depuis longtemps,d 'ailleurs), je ne is pas trop me plaindre.

Friday, October 31, 2008

regarder l'eau couler

Désolé pr "tous" ceux qui trépignent, la suite de "sex crimes" ça sera pas pour aujourd'hui. J'ai pas envie d'écrire, j'ai pas envie de faire mes valises, j'ai pas envie de finir mon tp de langage C. J'ai oublié comment je faisais l'an dernier. J'ai juste envie de passer la journée à ne pas bouger. Ce matin je suis restée une heure sous la douche à regarder l'eau couler sur mon épaule, et ça m'allait très bien. J'aurais du y rester.

Wednesday, October 29, 2008

sex crimes

Pour vous dire mon niveau de désespoir, je me suis retrouvée à regarder « Sex crimes » à 14h12 un mercredi après-midi (téléchargé un jour où je m’étais dit qu’avoir vu « Sex intentions » mais pas « Sex crimes » vraiment, c’était trop bête).

Donc nous avons Sam Lombardo, conseiller d’éducation dans un quelconque lycée californien. Sam est bô, viril et séduisant. La preuve, il va faire du radeau dans les marais et donne à manger au pauvre crocodile solitaire, qui erre là pour les besoins du film alors qu’on voit bien que la seule chose dont il a envie, c’est d’aller picorer la cuisse de Denise Richards avec sa Madame Crocodile. Donc évidemment, toutes les filles du lycée sont folles de Sam. Surtout Kelly von Ryan, pompom girl sainte-nitouche et riche, future prom queen et habillée comme un pied (mais ça personne s’en rend compte parce que c’est les années 90), mais qui ne manque pas une occasion de se frotter « discrètement » contre lui. Kelly a une vie trop dure parce que sa maman oublie d’aller la chercher à la sortie du lycée, et se balade en Wonderbra et string sur le balcon. Ben oui, parce que la maman aussi est folle du bô Sam. Donc pour compenser elle s’investit dans l’humanitaire. Comprenez : elle et ses copines lavent les voitures des autochtones pour gagner de l’argent pour sauver les tortues du Brésil (ou similaire). Evidemment comme Sam va dans les marais - les lieux sales et boueux étant l’habitat de prédilection de l’homme viril -, sa Jeep est toute sale. Donc Kelly et sa copine Nicole se propose spontanément pour la nettoyer. Et là, c’est le drame. Comme il fait chô, les pauvres adolescentes innocentes ont oublié de mettre des sous-vêtements, et se sont habillées tout en blanc. Vu le niveau de subtilité de la scène, Denise Richards pourrait aussi bien s’écriait « mon short en coton blanc est tout mouillé et j’ai oublié de mettre une culotte ». Mais non, parce qu’on est pas des bourrins, quand même, alors on se contente de faire un gros plan sur ses fesses, avec sa copine qui l’asperge au tuyau d’arrosage.

Quand je vous aurai parlé du 3ème protagoniste, vous aurez pleinement saisi le niveau de l’intrigue du film. Ladite protagoniste est donc N’a-pas-de-nom-à-15 :12. C’est la rebelle du lycée, repérable à ses Doc Martens, sa voiture rouillée et sa teinture bicolore ratée. Pour l’instant, son apparition écran se limite à être atrocement vulgaire et à dire des gros mots, ce qui choque la pauvre Kelly qui, comme il a été démontré plus tôt, est parfaitement pure et innocente.

Et comme je sens bien que tout ça c’est trop intense pour vous, je vais le faire en plusieurs fois.


insipidité

Donc, hier, M. revient du bureau avec des feuilles de platane (je crois. vous savez, les grosses avec les dents - ou alors c'est du châtaigner). Elle me les tend et me dit "tiens c'est pour toi". Euh... merci ?
Ce soir on va en ville, et en théorie au ciné voir "le crime est notre affaire ensuite" (je dis en théorie, parce que quand je suis allée me couchais hier ils en étaient toujours à se disputer pour savoir si oui ou non on avait le temps de faire Etam, Kookaï, Caroll et Agatha et d'être à l'heure au cinéma. Réponse : oui)
Sur ces nouvelles trépidantes, je m'en vais réviser mes semiconducteurs (parce que sinon j'ai pas le droit d'aller en ville ce soir)...

Monday, October 27, 2008

miss Bergère de France 2008

Hier il faisait froid, aujourd’hui il pleut. Exactement le genre de temps qui te rappelle pourquoi ta grand-mère te tricote des pulls pur laine. Je suis rentrée depuis 2 jours et demis et j’ai déjà l’impression d’être miss Bergère de France 2008. Ou plutôt une boule de laine avec des jambes, puisque dans la famille l’adjectif « cintrée » correspond uniquement à « pendu sur un cintre ». Mais ne nous plaignons, les pulls en laine ont un effet positif 2 en 1 : 1) il me tienne chaud et 2) me voir les porter fait plaisir aux deux générations matriarcales réunies béatement autour de moi.

Ca m’évite de passer pour une fille complètement indigne, alors qu’on a déjà frisé le drame hier. M., ravie que je rentre (…), a décidé de passer une semaine à me gaver comme un canard la veille de Noël. Elle a donc cuisiné un gâteau au chocolat – qui est très bon, là n’est pas la question. Sauf qu’elle veut que je le mange au petit-déjeuner. On pourrait espérer qu’en 19 ans elle aurait compris qu’au petit-déjeuner je mange peu, je mange mal et je mange industriel. Je supporte pas de manger des pains au chocolat venus du boulanger à cette heure, alors un gâteau au chocolat… Histoire de faire plaisir, j’en mange quand même une bonne part (un peu plus d’1/8, ce qui pour moi est déjà bien) et ensuite je me mets en quête des BN. Arrive M., qui voyant ça se jette sur le paquet de BN pour tenter de me l’arracher des mains et m’empêcher d’en manger. Au final j’ai eu gain de cause, mais elle me l’a reprochée à midi, pendant qu’elle repassait et au dîner…

Pour commencer joyeusement et dignement ces vacances, hier il y avait messe commémorative. J’y ai vu Adrien, d’ailleurs, qui a craqué et m’a sortie sa première phrase en 2 ans : « oh ben ça fait longtemps qu’on s’est pas vu ! ». Ben oui, mais c’est pas ma faute si tu es ventousé à ta copine chaque fois que je rentre. Non, en fait j’ai pas dit ça parce que ladite copine était dans le rayon réglementaire inférieur au mètre, et aussi parce que je me suis dit qu’à une sortie d’église, ça se fait pas trop. Déjà que j’avais failli être prise de fou rire pendant la cérémonie… Franchement, est-ce que c’est ma faute si l’orgue était désaccordée, et qu’au lieu de produire une musique digne et solennelle au moment de la communion elle a sorti un air digne d’Hitchcock ? Et si la dame qui chantait débutait, et chantait atrocement faux ? Si elle commençait sur un rythme et que le curé couvrait aussi rapidement que possible son chant pour imposer un autre rythme ? et qu’en plus ils ont passé la messe à se couper la parole, parce qu’elle n’avait aucune idée de quand elle devait commencer à chanter ? Ajoutez à ça le curé qui a fait de la pub pour le nettoyage de l’église (« tous les vendredis à 9h, tous les volontaires sont les bienvenus, l’église se salit vite à cause de la voûte » Et toute l’assistance qui dans un parfait ensemble lève les yeux vers la voûte) ou la nouvelle chaudière (« elle devrait bientôt être réparée, j’ai appelé l’entreprise hier »).

Aujourd’hui ça va être moins drôle, au programme j’ai médecin et harcèlement maternel pour que je me mette à travailler. Et demain coiffeur, mais je sais toujours pas comment je vais me coiffer (en fait j’hésite à demander la même coupe que Katie Holmes… mais juste parce que j'aime bien la coupe, pas pour lui ressembler, hein !)

Friday, October 24, 2008

j'aime pas les femmes - Linda Lemay

Y'a bien des fois, j'aime pas les femmes
Souvent, j'les hais parce qu'elles sont belles
Quand elles sont fortes, je les blâme
De vouloir s'prendre pour des hommes
Y 'a bien des fois, j'aime pas les hommes
Je leur en veux d'être infidèles
Mais, quand j'pense aux femmes qu'ils trompent
J'me dis que c'est bien fait pour elles
Car, bien des fois, j'aime pas les femmes
Et leur beau discours de p'tite mère
Et j'meurs de honte quand elles se pâment
Pour un idiot d'homme ordinaire
Parce que, bien sûr, j'aime pas les hommes
Quand ils me chassent d'leur univers
J'voudrais qu'y m' prennent pour un des leurs
J'voudrais partager leur bière
J'me sens ridiculement femme
C'est-à-dire frustrée de nature
Une de ces qui font les drames
Pendant qu'leurs hommes font les durs
Y'a bien des fois, j'aime pas les hommes
Et, pourtant, j'voudrais qu'ils m'adoptent
Qu'y m'apprennent à ret'nir mes larmes
A m'sentir fière d'être sotte
C'que j'peux m'en vouloir d'être une femme
Surtout quand j'tombe dans les filets
D'un de ces pauvres polygames
Qui m'jure de s'en aller jamais
{Refrain:}
J'aime pas les hommes qui me déchirent
J'aime pas les femmes qui me consolent
Lorsque les hommes veulent revenir
Y 'a ces mêmes femmes qui me les volent
J'aime pas les femmes quand elles vieillissent
Avec des marques de chagrin
Je hais les hommes de père en fils
Car y comprennent jamais rien
J'aime pas les femmes qui se promènent
Qui s'en vont s'perdre dans tes secrets
Elles sont peut-être les prochaines
Que tu bris'ras à tout jamais
Toi que je hais
Toi que j'aimais
{au Refrain}

Lynda Lemay - J'aime Pas Les Femmes
envoyé par abessolo




Sorry, sorry, sorry... more coming soon : je vais chez le coiffeur et je rejoins le foyer familial...

Saturday, October 18, 2008

regrets inutiles


C'est étonnant comme les gens changent peu, parfois.

Amandine, par exemple, à qui je n'avais pas parlé depuis le brevet (sauf "bonjour" à Raoul Follereau juste avant l'allemand pendant le bac) et que j'ai retrouvé sur Facebook. Elle a toujours la même adresse mail, la même adresse MSN. Et son film préféré c'est toujours "Sexe intentions". Ce qui m'a rappelée qu'on l'avait regardé la fois où j'avais passé l'après-midi chez elle, et qu'en rentrant j'avais dit aux parents qu'on avait regardé "La petite sirène". Le salon était super beau (ou au moins je m'en souviens comme tel, depuis mes 13 ans) : les fauteuils Louis XVI et un canapé recouverts de tissu blanc séparés par des plantes verts, disposés en demi-cercle autour du fauteuil. Le tissu m'a particulièrement marqué, parce que j'avais eu mes règles inopinément dans l'après-midi et j'étais terrifiée à l'idée d'y faire une tache. Et aussi, elle m'avait montrée la cachette où elle dissimulait les mots qu'elle échangeait en classe avec son "copain". Et même que c'était dans un espèce de panier en terre cuite suspendu au mur.

Et Déborah, à qui je n'ai pas non plus parlé depuis le collège, mis à part des rencontres rapides dns le parc quand on allait courir aux heures de sport. Son livre préféré c'est toujours "mon bel oranger", qu'on avait lu en 5ème. La partie "vinaigrée" de moi a tendance à me souffler : "c 'est sûrement parce qu'elle n'en a pas lu d'autre depuis". Mais ça c'est uniquement parce "ma vie est trop bien blablabla j'ai un copain formidable blablabla je suis en école d'infirmières blablabla". Comme l'a fait remarquer JB quand je m'en plaignais : "oui mais toi tu vas être ingénieur". Ya, but not the good grievance.

Thursday, October 16, 2008

je crois pas aux signes...

"What if he doesn't share these feelings ?
- You're a nini !"

... surtout quand ils sont sur pellicule, mais Emma + grey's anatomy, ça fait beaucoup.

(et l'orthographe de "nini" est aléatoire - et fausse)

Monday, October 13, 2008

la différence entre moi et Blair Waldorf

Pas de module d'ouverture, partiel de semicond reporté à la rentre, et toutes les machines à laver occupées (un lundi après-midi !! les gens ne sont donc jamais en cours ?) ; je n'ai donc absolument rien à faire, ce qui me laisse tout loisir pour vous raconter ma vie.
Donc hier, plus de pantalons (d'où la nécessité de la lessive, soit dit en passant), donc j'avais décidé de mettre une robe, en l'occurence celle achetée à Promod parce que mes chèque cadeaux arrivaient à date de péremption. Vérification faite, pour une fois M. a raison et cette robe et tragiquement transparente, du genre 1ère photo de Diana. C'est le moment crucial où il faut que je mette la main sur un fond de robe. Mais si j'étais Blair Waldorf ça se saurait, donc en guise de fond de robe j'ai juste la chemise de nuit noire que j'ai acheté à Etam un jour où je voulais porter autre chose que des pyjamas fushia avec des fruits hilares. Pas de bol, la chemise de nuit est sale, mais pas grave, puisque M., en mère attentionée, m'a fournie du Super Vizir détache tout six en un lavage main propreté impeccable pour juste quinze minutes de trempette.
Mais distraite comme je suis, j'oublie complétement de le faire et je vais me coucher en me disant qu'il me reste quelque chose faire. Et c'est donc pour ça qu'à minuit je me suis retrouvée en train de lire Antonia Fraser dans la salle de bains, en attendant que ma chemise de nuit "promue" fond de robe ait fini son auto-nettoyage. Et aussi en train de croiser très fort les doigts pour qu'elle soit sèche le lendemain.
Je ne vous tiendrai pas plus longtemps dans ce suspens. sachez que, oui, ce matin j'ai pu mettre la robe et le fond de robe sans problème. c'est génial, je trouve...

Sunday, October 12, 2008

Emma l'entremetteuse

Hier soir, pour me changer les idées, j'ai regardé Emma l'entremetteuse. Me changer les idées, c'était complétement raté, mais ne serait-ce que pour la scène où elle prie "Dear Lord, if he can't share life with me, is it wrong to ask that he not share it with anyone? I would be content if he would only stay single. Almost.", ça valait le coup de le re-regarder. Bon, et bien sûr pour cette scène-là aussi :



J'avais l'intention d'écrire un article "consistant" ce week-end, mais je sens que j'en prends pas le chemin. Par contre j'ai fait le tri dans les fichiers qui traînaient un peu partout dans mon ordi, et j'ai retrouvé les articles suivants à différents stades d'avancement : les gens dans les rames de métro - les clichés dans les films hollywoodiens - les séries que je suis/ai suivi - la maternité - "la momie" (oui, le film tout pourri) - un certain nombre datant des vacances, plus ou moins acides selon mon humeur. Il faudrait que je les termine, quand je serai motivée.

Saturday, October 11, 2008

breakfast won't be at Tiffany's

Mon efficacité m'étonne moi-même, parfois. Il est midi, et j'ai fini l'intégralité de mon ménage. Il faut dire aussi que j'ai commencé hier à 22h, alors j'ai tout de suite moins de mérite. A 22h parce que mon voisin fêtait son anniversaire en compagnie de beaucoup de bourrins et de goûts musicaux discutables (même pour moi, c'est dire...). Donc en début de soirée j'avais déménagé en Fourier pour voir Juno (qui est génial, d'ailleurs. si je suis motivée je ferai un article dessus). Quand je suis revenue ils étaient en pleine phase David Guetta, donc même pas la peine que j'essaye de dormir. Donc j'ai repassé, fait la poussière, pris ma douche, écrit aux grands-parents, commencé la bio de Marie-Antoinette par Antonia Fraser. Et très bizarrement, à minuit pile, y'a plus eu un seul bruit dans l'appart' à côté. Si ça se trouve les invités se sont entretués, et la musique a couvert les bruits (non, ça c'est un voeu pieux...). J'ai pas été vérifiée, je me suis contentée d'aller dormir.
Btw, j'ai enfin vu la fin de la saison 1 de Gossip Girl - il me reste les épisodes 17 et 18 à voir. ça m'a bien fait triper, de voir la méchante Georgina habillée en cuir et vinyle noirs, alors que la pauvre petite Serena sans défense porte des matières diaphane blanches et dorées. J'ai enchaîné avec la saison 2, qui n'est ni pire ni meilleur, à mon avis, même si les tenues de Chuck se sont pas améliorées (2.04 : le costume 3 pièces en satin lilas, avec chemise rayée et noeud pap' à fleurs assortis...). Par contre j'adore les passages où Blair rêve qu'elle est dans un film d'Audrey Hepburn? Et je trouve ça d'autant meilleur que ça m'étonnerait que bcp de gens - au moins en France - percutent la référence quand on voit Blair courir après un chat qui s'appelle Cat sous la pluie, avec "Moonriver" en fond sonore.



Tuesday, October 7, 2008

théorie vs. pratique

  • en théorie : mon réveil sonne le matin.
  • en pratique : ah ben non, en fait.
  • en théorie : j'écoute l'intervenant de MO parler de l'astrophysique.
  • en pratique : je fais les mots croisés du 2O minutes et je regarde Chérina dessiner les aventures de Super Moumouche.
  • en théorie : ce soir je prépare mon TP de CSC.
  • en pratique : je suis toujours nulle en électronique, et en plus je viens de recevoir Cosmo.
  • en théorie : il y a la queue à la Poste, dc quand on est au guichet on se dépêche.
  • en pratique : Chérina a fait tomber la pile de Colissimo artistiquement posés en guise de déco, et j'ai mis 1/4 d'h à choisir des timbres.
  • en théorie : je reste concentrée sur mon TP jusqu'à la fin.
  • en pratique : j'ai fait les mots croisés du 20 minutes en attendant que le prof me dise de partir.
  • en théorie : j'arrête de dépenser.
  • en pratique : marge d'erreur très très élevée.
  • en théorie : je rends mes livres à temps.
  • en pratique : pour une journée, ils ne vont pas m'en vouloir, si ?
  • en théorie : je ne travaille pas le soir parce que je suis distraite.
  • en pratique : plus distraite (mais en fait je préférais avant).

Sunday, October 5, 2008

pear shaped or square cut



Swarovski - Chanel - Louis Vuitton - Dior - Dihn Van - Cartier - Boucheron - Van Cleef & Arpels - Piaget - Mauboussin - Chopard - Bulgari - Tiffany's - Pomellato - Fred


pour les anglo-saxons, par contre, je sèche. t'as été voir chez Harrods ?

Saturday, October 4, 2008

je vais craquer...




...je le sens : ici et

Tuesday, September 30, 2008

American Psycho, Bret Easton Ellis

« American Psycho » est le livre le plus nauséeux, le plus vomitif, le plus cauchemardesque et paradoxalement le plus infantile que j’ai lu depuis longtemps.

C’est le bouquin typique des années 90, écrit à la gloire et à la décadence de toute cette catégorie de personnes qui passaient leur temps à travailler ou à comparer leurs salaires astronomiques, sanglés dans leurs costumes Armani, la peau dorée à l’auto-bronzant et les mains fraîchement manucurées – hommes comme femmes. Ils achètent le tout dernier baladeur cassettes, louent des vidéos et passent plus de temps à se laver les cheveux que moi. Ils idolâtrent les marques au point d’en oublier les couleurs, croient aux vertus du sport à haute dose et des coupes de cheveux à 1000 dollars. Ils possèdent des œuvres d’art pas parce que c’est beau, mais parce que ça fait bien. Et une fois qu’ils sont persuadés d’avoir la carte de visite la plus sophistiquée de l’assemblée, leur principal souci est de savoir si le SIDA n’est réellement transmissible qu’aux noirs, aux homosexuels et aux drogués.

La première partie du livre est en fait assez ennuyeuse. Il s’agit d’une longue description lénifiante de la vie de Patrick Bateman, gestionnaire de portefeuilles cocaïnomane qui se tape des crises d’angoisse parce qu’il y a trop de choix au vidéoclub, et est au bord des larmes quand il n’est pas certain de pouvoir dîner dans le dernier restaurant à la mode. Le tout ponctué d’avis tranchés et méprisants sur des sujets aussi décisifs que : « faut-il assortir ses chaussettes à son pantalon ou à sa ceinture ? ». Ce qui le rend franchement ridicule et antipathique. Cette partie-là, sans être cauchemardesque, est malsaine de par son décor dantesque : un New-York sale et bruyant, où chaque coin de rue abrite un clodo puant et pathétique auquel on s’amusera à tendre un billet pour le ranger dans sa poche ensuite ; et des clubs branchés bruyants et enfumés, où personne n’est capable de se reconnaître et où des collègues de bureau s’appellent par le nom d’employés des sociétés concurrentes.

Mais au lieu de jouer sur ce malaise, le héros de Ellis pète un câble et décide de tuer et violer pour calmer ses accès de colère. Il assassine un clochard qui fait la manche, un livreur qui amène la nourriture en retard, une prostituée pas assez blonde à son goût, une ex-petite amie qui lui a fait remarquer qu’un tableau de son appart’ était accroché à l’envers, un collègue qui a une carte de visite plus sophistiquée… Les tortures se succèdent aussi vite que les motifs sont futiles, le tout entrecoupé par des monologues sur les mérites de Phil Collins avec ou sans Genesis et des aveux ignorés ou interprétés de travers par son entourage. Les cent premières pages à ce rythme ont déjà du mal à passer, et ensuite les langues coupées aux ciseaux à ongles, les yeux arrachés de leurs orbites, les seins explosés à coup de décharges électriques, le cannibalisme… ça devient vraiment insupportable. J’en avais envie de vomir et le soir j’ai cru que je n’arriverai jamais à m’endormir à force de revoir les scènes encore et encore. J’ai mis le livre tout au fond de mon tiroir et je me suis précipitée à la bibliothèque emprunter autre chose.

D’après pas mal de critiques, Brent Easton Ellis a transposé dans les actes de son héros la violence de la société. Mais à vrai dire, je me fiche pas mal de son intention philosophique ou dénonciatrice. C’est juste un bouquin immonde, et dès que j’en ai l’occasion je m’en débarrasse.

Monday, September 29, 2008

double-grrrr

yop

plus internet, j'en profite pour refaire ma cinémathèque et écrire des articles

plus quand internet remarchera, c'est-à-dire dans 1h ou 1 semaine...

et le fashion week-end alors ? (s*****)

xxxxx

Thursday, September 25, 2008

tickets de caisse

dépenses de la journée :

- robe Antoine & Lili* --------------------> 70 €
- pull Agnès B.** ------------------------ > 75 €
- bracelet de montre -------------------- > 07 €
- ballerines Minelli***------------------- > 79€
total ---------------------------------------------
je veux pas savoir****

*tu sais, celle que t'aimais pas... Y'avait le cache-coeur assorti, qui était sympa aussi, et j'ai réessayé la robe en laine mauve, mais rien à faire, elle me va pas assez pour que je débourse 185€.



**le premier vêtement que j'achète chez Agnès B. L'année dernière je t'avais acheté la ceinture pour Noël, mais c'était un accessoire et c'était pas pour moi. Et à la caisse la vendeuse qui commence à me le mettre dans un sac en plastique, et moi j'étais en train de me dire : "eh oh, tu crois qd même pas que je dépense 75€ pour que tu me files en sac plastique ? je veux le sac papier !". Après protestations, j'ai eu le sac papier, le grand format, celui qui tient à l'épaule et que tu peux trop snobiner avec !!

***après 12 ans de déceptions et faux espoirs, j'ai enfin des ballerines rouges vernies (avec un coquelicot sur le dessus)

****si si je sais, mais l'écrire ça ferait vraiment trop réel. Je vais attendre demain pour ça...

***** (c’est la note de bas de page bonus ) tu te souviens du collier que je cherchais, fait qu’avec des grosses boules argentés ? Eh ben je l’ai trouvé ; pas de bol, il coûte 240€…

Tuesday, September 23, 2008

l'ombre du vent

Dans "l'ombre du vent", il y a ce petit garçon, Daniel, qui est le fils d'un libraire. Régulièrement, il se rend chez un riche savant, amateur de livre, pour faire la lecture à sa nièce aveugle et très belle dont, bien sûr, il est amoureux. le riche savant a aussi une bonne, Bernarda.
Pour son anniversaire, Daniel décide d'inviter les trois à dîner, sans tenir compte des avertissements de son père. Evidemment, seule Bernarda vient.
Je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser toute la journée.
Please, please...

Sunday, September 21, 2008

yummy

Un méchant leprechaun s'étant précédemment introduit ici pour publier un article très laid (ok, c'est moi qui fais des expériences et oublie de nettoyer ensuite), voici le véritable article ayant pour thème : "j'ai méchamment faim mais c'est pas l'heure de manger, alors je vais plutôt aller regarder le blog de filles qui gèrent trop en cuisine que mon crumble à côté ça ressemble à de la pâté pour Pharaon."

Pink Cake Box : le blog d'une boîte spécialisé dans la décoration de gâteaux pour n'importe quelle cérémonie. Les gâteaux des sweet 16 sont fantastiques. Le genre de truc qui rend moche illico une pièce montée en choux à la crème...
























Simply breakfast : le blog d'une fille, qui manifestement ne commate pas dans son lit jusqu'à 7h30 pour être en cours à 8. Parce que moi aussi, manger des muffins trois céréales fourrées aux myrtilles fraîches, je peux le faire quand je commence à 11h. Plus sérieusement, ça me convaincrait presque de manger le matin.

Cupcke d'light : le blog d'une boutique spécialisé dans la fabrication et décoration de cupcakes que même chez Forun & Mason ils vendent pas les mêmes (et je suis sûre que ceux là sont pas à la lavande)

Saturday, September 20, 2008

la confiture de fée est en Vogue (attention, je me fais des blagues toute seule)

J'ai reçu le nouveau Vogue. Genre, le seul auquel je voulais pas réellement m'abonner est celui qui trouve le mieux le chemin de ma boîte aux lettres (puisque de Cosmo, point de coin de page visible).
Pour Octobre, ils ont donc fait un numéro spécial "classiques", et ils ont demandé à Martin Margiela de détourner "les classiques, les siens comme ceux des autres". Déjà, détourner tes propres classiques, ça fait un peu mégalo. Ensuite, comme c'est Margiela, il ne fait rien et tout le monde trouve ça fantastique. Genre la robe de soirée portée en cape ; les escarpins portés dépareillés ; les gants à trois doigts ; la maxi frange gribouillée au marqueur sur la photo. ça a clairement changé ma vision de la mode ; maintenant je ne pourrai plus jamais regarder une chemise blanche sans penser à christy Turlington qui la porte comme une camisole de force !!
Les autres séries de mode sont pas mieux. Carine Roitfeld, nostalgique de ses 30 ans, en a consacré une au retour des épaulettes et du maillot de bain échancrure "épilation intégrale non optionnelle" ; la deuxième tourne autour du thème "vous avez vu, mon porte-jaretelle est assorti à la ferrari de chouchou".
Dans ce numéro on croise aussi Juliette Binoche "actrice définitive" (définitive quoi ?) ; une photo de Karl Lagerfeld quand il avait déjà des lunettes de soleil, encore les cheveux noirs et une barbe en plus (bizarrement, il ressemble assez à Jean Yann, comme ça) ; des pubs Fendi et Chanel où les mannequins ont des coupes très similaires à celle d'Anna Wintour ; Kate Moss en égérie Stella Mccartney (prête à trucider un chaton) et YSL ; tout plein de chaussures pointues (à mon avis, il devait en rester au fond des tiroirs Balenciaga, alors ils se sont "on va rajouer un demi-patin casse-gueule, comme ça elles vont ttes hurler au génie et on sera débarrassé") ; une annonce pour l'exposition Demarchelier au petit palais ; et des chouettes série sur les bijoux. D'ailleurs, en parlant de bijoux, je ne sais pas si tu as vu que Lily Cole était la nouvelle égérie Tiffany's. Ils lui ont collé un foulard sur le front genre réminiscence hippy, et le slogan c'est "some styles are legendary". Ils auraient au moins pu choisir une mannequin réellement connu pour son look (et pas parce qu'elle couche avec Jude Law) (mais pas Kate Moss).

En me baladant sur internet, j'ai trouvé de la confiture de fée que c'est trop beau j'adore l'idée :





Clique sur le lien, y'en a plein d'autres et tu vas même pouvoir découvrir le prix !!

et tu peux aussi relire le titre de l'article, pr pouvoir apprécier à juste titre son humorosité...

Friday, September 19, 2008

envy green



ouais je sais, je ferais mieux de travailler

Thursday, September 18, 2008

Monday, September 15, 2008

une minute de silence, s'il-vous-plaît



Aujourd'hui un drame atroce a eu lieu : mon jean favori a rendu l'âme, succombant à l'usure (et aussi à un gros trou trèèèèèès mal placé). Mon jean préféré, le premier jean que j'ai acheté à ma taille (une fois que M. eut dépassé sa période "je t'achète des pantalons taille 42 pr être sûre qu'ils ne soient pas taille basse"), le deuxième vêtement que j'ai acheté à Kookaï - que j'avais d'ailleurs obtenu en piquant une crise monumentale dans la cabine d'essayage parce que j'avais passé une après-midi à essayer des pantalons qui étaient "trop longs"/"trop moulants"/"trop taille basse"/"trop usés". A la réflexion c'est d'ailleurs le seul taille basse qu'il y a dans mon armoire (et qd je dis taille basse, j'entends "on voit mes fesse qd je m'assied quand je porte pas de ceinture" - ça je l'avais pas forcément montré à l'essayage...).

Mon pantalon préféré, qui m'a accompagnée pendant tout le lycée, où je l'ai porté quasiment une semaine sur deux (faut pas se demander pourquoi il est usé, tiens !) avec mon pull marron et mon haut Kookaï corail (comment ça on s'en fout ? je fais mon deuil comme je peux).

Et surtout, pourquoi, pourquoi est-ce qu'il m'a lâchée cette année ? pourquoi pas l'année dernière, quand la forme des jeans m'allaient bien ? pile l'année où les jeans sont faits pr les filles qui pèsent 40kg pour 1m70 MAIS me donnent la silhouette, au choix, d'un petit tonneau ou de "Mme Dupont, une maison en banlieu, 4 enfants dont le dernier n'a pas fini son allaitement". Maintenant je vais être obligée d'aller à Londres m'acheter un jean chez Gap. Ma vie est tellement dure.
dessin : yllya

Sunday, September 14, 2008

c'est tout à fait mon problème


dilettante

A la rentrée, je suis tjs touchée par 2 fléaux endémiques (autre que la reprise des cours, s'entend) : je deviens associale ET dilettante. Le premier n'a pas encore pointé son museau mais le deuxième est bien là. Non, j'ai pas écrit aux grands-parents, j'ai pas non plus fini mon abcdaire, j'ai mis 4h à me décider à finir mon ménage (alors qu'il me restait juste la sdb à nettoyer, plus stupide comme atternoiement y'a pas), et j'ai tjs pas écrit le CR du mariage de Carole. Par contre, j'ai pu vérifier la prononciation de "persil" et "nombril" (pour le 1er, le -l et muet, pr le 2nd c'est comme on veut - c'était l'instant phonétique, et nous accorderons tous une pensée émue à ma prof d'anglais de lycée, qui a essayé de me l'apprendre pdt 3 ans. L'eau aurait eu plus d'effet sur les plumes d'un canard) et j'ai été au ciné voir "Mamma mia" (qui est bien meilleur quand on connaît par coeur les chansons).J'ai aussi changé l'ampoule de la lampe au-dessus de mon lit. Traduction : je suis restée perchée 15 minutes sur mon lit à tenter de revisser l'applique.

Je voulais mettre à jour, mais la vérité c'est que j'écris comme un pied. La totalité des critiques de livres que j'avais écrites sont parties à la poubelle, et ça fait pareil pour le mariage

Thursday, September 11, 2008

after september comes october



Septembre, mois des school shoes, d’Elizabeth Arden et des utopies pour Camilla Morton. 10 septembre, jour de naissance d’Elsa Schiaparelli . Et depuis environ 17 ans, mais pour seulement 2 ans encore, jour de la rentrée. Qui n’était pas si mal, cette année – autant qu’une rentrée peut l’être, accompagnée qu’elle l’est de son lot de personnages désagréables et de prof portant sandales ET chaussettes. De toute façon une rentrée c’est toujours bien quand on retrouve des amis.
Et le mois prochain sera forcément bon, puisque c’est celui d’Holly Golightly, des diamants , de Tiffany’s (comment pourrait-il en être autrement ?), du vintage, des perles et de Jacky Kennedy Onassis. Quel meilleur mois pour un anniversaire ?


photo

Tuesday, September 9, 2008

là j'ai un problème.
et aucune idée de la manière dont je peux le résoudre

mes vacances qu'elles ont été trop bien tout le monde me les envie

je suis revenue début juillet en passant par la Dordogne

j'ai travaillé à la trésorerie de l'hôpital pendant 1 mois à faire des liasses de "moins de 5kg et 10cm"
j'ai fêté mon anniversaire avec presque 2 mois d'avance, et j'en ai profité pour faire l'acquisition d'un Mini Rival




























j'ai été à Paris 3 jours (et j'ai dépensé une somme d'argent proprement scandaleuse)




























j'ai bataillé avec la machine à coudre pour me faire une nouvelle housse d'édredon (adieu, housse en polyester rose)



j'ai été au mariage de Carole (comment ça, il faisait froid ?). Plus sur le sujet bientôt, d'ailleurs.



































et sinon, je n'ai absolument rien fait