Tuesday, June 29, 2010

interview blender

à l'origine je voulais faire un article sur l'Allemagne, mais ma semaine n'a pas vraiment bien commencé, donc en ce moment j'ai plus envie de rentrer à Toulouse que de m'appesantir sur les travers teutons. Par conséquent, un article sans rapport, qui satisfait mon envie de mettre à jour et ma flemme d'écrire.

Nom : Camille
Age : 20 ans
Nationalité : Française
Métier : Etudiante (et bientôt ingénieur en physique \o/)

Vos musts : une robe, des ballerines, des boucles d'oreilles et des lunettes de soleil
Votre fashion blocage : le beige - les coutures mal faites
Votre dernier achat compulsif : une paire de derbys pour cet hiver, chez André - pas vraiment compulsif puisque je les avais repéré depuis longtemps, la pulsion venait surtout du partiel raté dans la même après-midi
Votre dernier caprice : le dernier je ne me souviens pas, le prochain ça sera demain pour les soldes Lupin Lapin
Votre prochaine lubie : des lunettes de soleil super-mouches ou des sandales à talon en bois
Un accessoire : des boucles d'oreilles
Dans votre sac/ dans vos poches : un livre, un parapluie, mon portable
Un designer : Antoine et Lili (dire que je rate les soldes français >.<)

Un moment de détente : me poser du vernis à ongles le dimanche soir
Un parfum : pas de parfum fixe, le suivant devrait être Imperatrice de Dolce & Gabbana
Jamais sans (maquillage fétiche) : du crayon noir et du mascara noir Diorshow Blackout
Un sport : le vélo (en ce moment je découvre la joie de faire du vélo sans porter de vêtements moches, et j'aime ^^)

Salé ou sucré ? salé 65%, sucré 35%
Votre arme de séduction gastronomique : le gâteau au chocolat
Votre péché mignon : les cerises
Votre food blocage :
les cardes, le pot-au-feu
 Une expression : ça craint

Un juron :
putain !
Une rue de Paris :
place Vendôme
Une nationalité :
française, ça me va très bien
Une adresse :
Trait, rue du change à Toulouse
Une ville :
Londres

Une pièce de votre appartement :
j'en ai qu'une, alors c'est simple :D
Un lieu de rêve :
une véranda/salle de bains (dans mon esprit ça rend bien)
La faute de mauvais goût :
j'en découvre de nouvelles tous les jours grâce au talent vestimentaire des allemands
Un plaisir inavouable :
m'épiler les sourcils (d'ailleurs parfois ça me joue des tours...)
Une phobie :
les cheveux (surtout mouillés) coincés sous l'encolure d'un pull en laine
Un moment sacré :
le soir quand je brode ou je couds
Dans votre voiture :
si j'en avais une, une paire de ballerines de secours
Un moment de solitude :
le matin au petit-déjeuner
Le métier dont vous rêviez enfant :
nez ou détective privé (la faute à Alice et aux soeurs Parker)

Un héros littéraire :
Philippe de Plessis-Bellière
Le personnage d'une série :
Bree van de Kamp (étonnant, non ?)
Un tableau :
Mademoiselle Rivière, Ingres
Un livre culte : Rebecca, Daphné du Maurier
Votre playlist en voiture :
ce qui passe à la radio, sur la station captée à ce moment-là

Sunday, June 27, 2010

You're so small

Il faut du temps pour s’apercevoir qu’on est petit – plus petit que la moyenne. On se dit qu’on est un enfant, qu’on est aussi petit que tous les enfants autour de soit, et qu’un jour on sera aussi grand que nos parents. Bien sûr, on a entendu notre mère dire qu’on était un bébé minuscule, qui portait des vêtements taille 3 mois jusqu’à nos 6 mois, mais ça n’a pas vraiment de sens, on a tout oublié, et puis on ne fait pas vraiment de lien entre notre taille de nouveau-né et notre taille définitive. On ne s’aperçoit pas encore que même nos parents sont assez petits pour des adultes. Et puis, avec les années, on finit par s’intéresser un peu plus à ce que le médecin note dans notre carnet de santé, et on s’aperçoit qu’on est toujours en dessous de la courbe de croissance. Mais ça n’est pas grave, la croissance n’est pas finie, la preuve maman, j’ai mal aux jambes tous les soirs, donc ça veut dire que je grandis. Et puis tant pis, peut-être que je suis plus petite que les autres filles, mais moi je porte déjà un soutien-gorge et pas elles, ahahah. Mais bon, à la fin du collège, quand on porte toujours les mêmes vêtements qu’en cinquième, et que malgré notre insistance le médecin considère que c’est inutile de nous re-re-remesurer pour être sûr qu’il n’a pas oublié un centimètre, il faut bien se résoudre. C’est vrai, je fais moins d’un mètre soixante (1m59, c’est pas de chance quand même), et je ne grandirai plus jamais. En 1900 j’aurais été plus grande que la moyenne nationale ; aujourd’hui je dois me contenter d’être plus grande que la moyenne familiale (ce qui ne veut pas dire grand-chose, comprenez bien).

Etre petite, ça veut dire avoir toujours hors de portée tout ce qu’il y a sur les étagères supérieures, et devoir chercher continuellement quelque chose sur quoi grimper pour y avoir accès. Très pratique dans les supermarchés, de devoir monter sur le bord de la gondole des yaourts (surtout en jupe…).
Ca veut dire avoir un choix limité dans les vélos ou les voitures qu’on peut conduire (ou alors très dangereusement, surtout pour la voiture).
Ca veut dire être constamment obligée de lever la tête pour regarder les gens, et leur arriver à peine plus haut de l’épaule. Dans les transports en commun, ça veut dire se prendre toujours des coups de sac à dos dans la figure (connards de collégiens qui font 1m70 et n’ont même pas fini leur croissance !) ou avoir le nez au niveau des aisselles des usagers (très conseillé en été, surtout dans le métro parisien aux heures de pointe…). Dans une foule, ça veut dire ne pas voir plus loin que l’épaule de son voisin, ce qui est un tantinet anxiogène je trouve (en cas de mouvement de foule, c’est bien connu que les petits sont les premiers piétinés).
Ca veut dire aussi devoir toujours faire 10 ou 15 centimètres d’ourlet à un pantalon, et devoir subir les remarques des vendeuses, qui elles font 1m80 et vous regarde de haut dans tous les sens du terme. Ça veut dire ne pas acheter de pantacourt, parce qu’ils sur vous il a juste l’air d’un pantalon trop court. Ça veut dire que la plupart des robes ou jupes vous arrivent en dessous du genou – pas de chance, vous ne pouvez pas exactement vous permettre de porter des vêtements qui coupent la silhouette. Ça veut dire aussi que les trois quarts des vêtements conseillés par les magazines de mode ne vous seront jamais adaptés.

Heureusement, il n’y a pas que des points négatifs. Etre petite, ça veut dire que les gens se proposent naturellement de vous aider à attraper quelque chose pour vous sur l’étagère (apparemment, ça réveille l’instant protecteur du mâle ou je ne sais quoi). Ça pousse les gens à être plus gentil avec vous, du moment que vous agissez comme une pauvre petite chose effarouchée (j’imagine que ça marche moins bien si vous faites 1m80). Vous pouvez vous glisser dans plein de petits trous. Vous ne peinez pas trop à trouver des chaussures, et vous pouvez même vous habillez au rayon enfants. Et surtout vous êtes moins effrayante (et plus "féminine", apparemment) qu’une fille d’un mètre 80.
Mais si je pouvais juste avoir 6 centimètres de plus… Allez quoi, 1m65, c’est pas grand-chose !

dessins : Angéline Melin

Saturday, June 26, 2010

Kunsthalle and the joy of jelly

La Kunsthalle de Karlsruhe, musée spécialisé dans les peintres allemands, français et hollandais du Moyen-Âge au 19ème siècle. Rien compris au sens de la visite, j'ai commencé par la salle 63 et me suis complétement perdue dans les couloirs :D

Le plafond dans les salles du musée - aucune idée de son ancienneté par contre.

 L'intérieur de la chapelle de l'artiste allemand Thomas. Sur le panneau photographié, en haut vous avez des gravures des signes astrologiques, en-dessous des représentations des mois de l'année, et en bas des dieux romains. L'entrée est encadrée de carreaux de faïence peints à la main, et de vitraux.

Mes amies les abeilles, d'un peintre allemand qui ne devait pas avoir beaucoup d'amis

La naissance de Marie, d'un peintre qui ne s'embarrassait pas avec les proportions anatomiques :D

Wir sehen dir, Miroslaw Balka : "l'œuvre d'art" ici, c'est l'espèce de cage que l'artiste a installé un peu partout pour "modifier notre perception de notre environnement et des œuvres alentours". Oui...

Le bout du musée qui se trouve dans le parc du château.

Le petit étang du parc, que je n'avais pas pu photographier la dernière fois à cause de l'agonie de mon appareil photo :)

Mon repas du midi - je mange typiquement allemand, comme vous pouvez voir :P (et oui, j'aime prendre en photo les fleurs et ce que je mange ^^)

Il y a un Lush à Karlsruhe \o/ et j'ai acheté joy of jelly \o/

Un joli bâtiment à côté de Marketplatz, mais en travaux donc je n'ai pas pu aller voir ce que c'est.

Encore un joli bâtiment dont j'ignore la fonction ^^

C'est tout pour la journée ! Un peu plus de photos, mais moins jolies que la semaine dernière d'après moi. Demain je vais aller explorer un peu plus les alentours de Karlsruhe. 
Et j'ai en court de rédaction un ou deux articles sans aucun rapport avec l'Allemagne, parce que raconter mon quotidien ici c'est pas forcément ce qui m'intéresse le plus.
Sans aucun rapport, le blog étant maintenant public, il y a un flux rss auquel vous pouvez vous abonner - par contre j'ai l'intention de changer certaines choses chaque mois, donc n'oubliez de aire un tour ici de temps à autre.

Friday, June 25, 2010

Forschungszentrum Karlsruhe

Parlons donc un peu de stage, puisque c'est la raison de ma présence en Allemagne (sinon j'aurais mis mes tongs, mon maillot de bain, mes lunettes de soleil et mon amoureux dans une valise, et j'aurais embarqué tout ça avec moi direction une île tropicale avec du sable blanc et de l'eau turquoise à perte de vue).

 à la place j'ai atterri là. Presque pareil...

Je fais mon stage à KIT (Karlsruher Institut für Technologie), qui est une université assez énorme en taille : l'université en elle-même, qui est la 3ème d'Allemagne, se trouve en ville, juste à côté du château (je l'ai raté l'autre fois parce que je ne le savais pas, j'y retourne demain) ; pour ma part, je travaille au centre de recherche, qui est à Eggenstein (là où je vis) et complétement séparé de l'université. En gros imaginez-vous un campus de 4000 chercheurs, étendu sur 1,5km (d'où l'intérêt du vélo), avec 2 banques, un mini-supermarché, un des premiers réacteurs d'Allemagne de l'Ouest et une tour assez gigantesque (mais d'utilisation inconnue ^^). Pour ma part je travaille tout au bout de campus, à l'Institut für Materialforschung (Institut pour la recherche sur les matériaux).


 Une sculpture qui imite très bien (avec des détails très jolis) à l'entrée du campus. Et au fond, c'est la cantine.

Un petit mot rapide sur le sujet (je vais (essayer de) faire court et pédagogue pour les non-physiciens de l'assemblée). Pour reprendre les bases (qui ne sont pas du tout issues de ma formation, mais juste acquises sur wikipédia cette semaine - c'est très rassurant pour la suite), le cœur d'une centrale nucléaire est constitué de tubes de Zirconium (Zr) remplis de granules d'uranium radioactif. Il est évidemment très chaud, d'où la nécessité de le refroidir en permanence, et beaucoup de dangers s'il n'est plus refroidi (mais j'y reviendrai dans un autre article). Au cas échéant, pour un refroidissement d'urgence, on va envoyer de l'eau sur le cœur du réacteur. A cause de la température, celle-ci va immédiatement se transformer en vapeur d'eau, de formule chimique H2O. ça va jusqu'ici ? La molécule va se séparer en 2 : l'hydrogène est en liberté dans l'atmosphère (d'où un risque d'explosion) et l'oxygène va partir oxyder le Zirconium. Auquel cas on rencontre 2 problèmes : 1) le Zr n'aime pas trop l'oxydation, qui a tendance à le rendre tout chafouin et peu résistant et 2) H accélère l'oxydisation. Le premier phénomène est connu, et il existe des normes nucléaires pour déterminer le niveau maximum sûr d'oxydation. Pas de bol, le second, qui modifie quand même pas mal la cinétique de la réaction, n'a pas été pris en compte jusqu'à maintenant. Et donc je vais travailler dessus, pour tenter de déterminer la quantité d'hydrogène absorbée par des tubes de Zr.

 Après tous ces efforts, vous avez bien mérité une petite méduse ^^

C'est bon, vous avez tout suivi ? On repasse aux choses plus simples, maintenant ^^ Pour le moment je n'ai pas vu beaucoup mon maître de stage, puisque nos bureaux ne sont pas dans le même bâtiment. Il a l'air gentil, et il porte des pantoufles quand il est dans son bureau... La communication n'est pas toujours facile, puisque je n'ai jamais appris à parler physique/chimie en allemand, et que l'anglais il ne maîtrise pas forcément. Mais bon, grâce à beaucoup de gestes et pas mal de recherches sur wikipedia ScienceDirect, on arrive quand même à se comprendre. Et moi à comprendre mon sujet, ce qui est quand même le principal. Notez que c'était pas gagné au début, puisque le nucléaire n'est pas du tout quelque chose que j'étudie, et qu'il y a environ une semaine je ne savais même pas comment était fait le cœur d'un réacteur.
Le reste de l'équipe est plutôt gentille avec moi, même si c'est très énervant de ne pas pouvoir communiquer plus avec eux, et surtout de ne jamais trouver le bon mot au bon moment. La plupart des gens sont quand même agréablement surpris de découvrir que je parle allemand. Par contre ça les pousse à me parler tout à fait normalement (et pas lentement genre enfant de 6 ans), ce qui est fort tragique puisqu'ils ont un vieil accent tout moche dans ce land...

Voilà tout pour aujourd'hui, je vais laisser mon amie la tortue conclure :

Elle n'est pas à moi mais je l'aime. En plus elle fait pouic pouic quand on appuie dessus :D

Monday, June 21, 2010

Joie et castor juste pour toi




Yeah ! joie et bonheur, le blog est tout beau tout neuf ! vu mes compétences en html, j'ai pas mal galéré (même si j'avoue que blogger a considérablement amélioré les possibilités de personnalisation pour fêter ses 10 ans), mais j'aime plutôt le résultat. J'ai l'impression d'avoir réussi à éviter le syndrome kikoolol (j'avoue, j'ai failli y sombrer quand j'ai vu un fond avec des fleurs roses, mais je me suis réfrénée). En tout cas, si il y a des choses que vous n'aimez pas ou qui manquent, n'hésitez pas à me le signaler (sans garantie que je change, attention ^^).
Après il reste toujours la question du "je rends ce blog public ou pas ?". Jenesékechoisir. Une opinion ?

Edit : étant une grosse flemmarde qui n'a pas trop envie d'envoyer des dizaines d'invitation, j'ai rendu le blog public. J'espère que vous serez sage (et au pire, je me garde la validation des commentaires :P)

Et pour célébrer ça, des castors (?) tout mignon !! :D











happy suicide, Lolita-art

Saturday, June 19, 2010

pas trop trop trop envie

NB : il y a un post avec uniquement des photos après. Donc si vous vous sentez paresseux, vous pouvez directement y sauter ^^ Un petit preview pour vous faire envie :P
Jour 3 de mon expédition botanique : tout va bien ^^

Me voici donc en Allemagne depuis 3 jours. Je commence à m’acclimater, et j’ai arrêté de pleurer à la moindre contrariété. J’ai trouvé comment aller à l’université, j’ai fait un petit tour de la ville qui a l’air plutôt jolie, j’ai une chambre énorme avec des collocs sympas, j’ai un bon accès internet. Mais mais mais… il faut bien le reconnaître, l’Allemagne ne m’attire pas.
Je n’ai pas envie de découvrir leur nourriture, ni d’apprendre à différencier leurs vingt sortes de saucisses différents (il y a un rayon spécial « Wurst » au supermarché ! un rayon spécial !). Ça m’énerve de devoir parcourir toutes les étagères pour trouver le lait écrémé.  Je me fiche pas mal de savoir quel jus de fruits a des bulles ou pas.
Je n’ai pas envie d’essayer de comprendre les horaires des bus et les itinéraires des trams, pour tourner en rond avant de réaliser que les arrêts sont les mêmes (i.e. du même côté de la route) dans les deux sens.
Je n’ai pas envie d’essayer de trouver mon chemin dans un campus énorme, ou dans la banlieue (très jolie, quand même) où j’habite, ou dans Karlsruhe. J’ai un très mauvais sens de l’orientation, et sans plan à ma disposition, je panique complètement à l’idée de devoir retenir un nouveau trajet. Surtout si je ne peux pas demander mon chemin.
La langue, le voilà le vrai problème. Le pays ne me rebute pas autant que la langue. Je n’ai jamais aimé apprendre l’allemand, j’ai toujours trouvé ça anti-intuitif au possible. Une fois, au collège, j’ai demandé à mon prof de latin comment les romains faisaient pour se dépatouiller avec tous ces cas et ces déclinaisons, pour réussir à former une phrase rapidement (apparemment, ils parlaient un latin simplifié, si vous tenez à savoir). L’allemand me fait exactement la même impression : au moment d’ouvrir la bouche, pouf, impossible d’appliquer correctement une règle de  grammaire. Mais je suis quand même surprise de voir que je me débrouille pas trop mal en conversation (je n’ai que des compliments depuis mon arrivée, mais j’imagine qu’ils sont très indulgents ^^) comme en compréhension. Comme quoi, 9 ans de rabâchage ça finit par porter ses fruits ! Bon, bien sûr, j’ai quelques petits blancs par fois, mais rien dont je ne peux pas me sauver avec un sourire et/ou un gloussement (oui, hélas, en Allemagne je glousse).
La vérité, c’est que je suis paresseuse et nostalgique et pleine d’envies. Paresseuse parce que être en Allemagne me demande un gros effort de langue, bien supérieur à celui nécessaire en Franc (heureusement :D) ou en Angleterre (I’m sooo bilingual :P). Nostalgique parce que je regrette les vacances d’été neversoises où je ne faisais rien, à part cueillir des fraises le matin avant qu’il ne fasse trop chaud, et où je mangeais des tomates du jardin. Pleine d’envies, parce que j’ai envie de passer l’été à Toulouse, avec mes amis et mon amoureux, et voir ce que ça donne quand on est deux à n’avoir rien à faire les soirs et les week-ends.
Mais finalement, bon grés mal grés, j’avance. J’ai été visitée le jardin botanique, j’ai vu un restaurant qui a l’air sympathique, je parle avec mes colocataires, j’apprivoise ma chambre, je prends le tram dans le bon sens et à l’heure du premier coup. Et peut-être que dans 3 mois, je serai un peu triste de quitter Karlsruhe.

pingouins, T-rex et coussins de belle-mère

ouf, je ne suis pas partie seule !
les champs juste derrière chez moi...
...même s'il n'y a pas que des habitants recommandables !
Le château de Karlsruhe, censé être un mini Versailles, mais hélas déjà transformé en musée à mon arrivée ^^
Un tout petit morceau du parc du château, tout simplement gigantesque. je vous conseille d'aller jeter un œil à Google maps pour vous faire une idée des proportions (et au passage admirer le plan en éventail, que le fondateur de la ville a vu dans son sommeil ^^).
Ne cherchez pas, en ce moment mon passe-temps c'est les macros de fleur ^^
hop, un petit tour au jardin botanique (Botanischer Garten) du parc, avec notamment une serre de cactus assez impressionnants. Ici, de sympathiques coussins de belle-mère.
Mais il y a aussi une serre d'orchidées 100% toutes douces ^^
C'est tout pour aujourd'hui, parce que 1) la batterie de mon appareil a rendu l'âme à la sortie des serres (du coup j'ai été faire les boutiques :P) et 2) je ne sais pas encore combien de photos ma connexion va accepter de charger. J'ai pris quand même d'autres photos, donc si vous voulez absolument les voir vous pouvez me les demander ^^

Tuesday, June 8, 2010

Blog roll

Après celle-ci, pas de nouvelle MàJ d'ici à mon arrivée en Allemagne - j'aurais d'autres choses à faire, et pas vraiment le cœur à me regarder le nombril. Donc pour compenser mon absence, je vous ai fait une petite liste de (certains) blogs que je suis avec (plus ou moins d') assiduité. Je ne sais pas si j'ai réussi à vraiment bien les décrire ; en tout cas, essayez d'y jeter un coup d'œil, la plupart vaut le coup (à mon avis). Mais ne m'oubliez pas pour autant !


au fil d'Elène : un mari, un bébé, un chat et son quotidien en bd. Attention, ce n'est pas le dernier blog du genre dans cette liste ^^
Come to me... : un blog avec des dessins tout mignons, et très poétiques. Pas mis à jour depuis longtemps, mais qui mérite un détour pour ses archives.
Diglee : une illustratrice lyonnaise avec des anecdotes drôles mais quand même réservées à un public féminin (ou alors il y a des garçons intéressés par "que faire quand on a perdu son tampon", mais j'ai un doute :D)
Petit précis de grumeautique : deuxième blog de la trinité mari-bébé-chat, mais ici centré avant tout sur les aventures de bébé, de la naissance au premier caca sur le pot (top glamour).


Isacile : encore une dessinatrice, mais cette fois-ci plus pour enfants. Elle réalise surtout de très jolis collages à partir du Elle de chaque semaine, en dessinant par dessus des photos qu'elle découpe dans le magazine.
les madeleines de Mady : pour un blog plein de souvenirs des années 80, et un chat complétement dingue qui a désormais son propre blog( voir plus bas) \o/
Margaux Motin :une star du blog bd, avec un mari, une fille et assez d'escarpins pour compenser l'absence de chat. Avec de bonnes anecdotes, et une expression française très personnelle ^^
Marine Fleury : ma dernière trouvaille en blog dessin, avec des créatures toutes rondes et roses, qui rêvent de manger des cupcakes à New-York ou de ses mettre en bikini à Saint-Tropez.


Mzelle Fraise :Mzelle Fraise porte des Louboutins, danse dans le métro et rêve de prendre des bains de Chanel n°5, le tout avec élégance et un oiseau perchée sur son épaule.
Missed Connections : un blog où la dessinatrice présente son interprétation, parfois inattendue mais toujours poétique, des petites annonces que les gens passent dans les journaux pour se retrouver, après une rencontre dans le métro ou à la bibliothèque.
Mad'moiselle C. :mais que voici ? une dessinatrice avec un mari et 2 enfants ? pour varier, celle-ci est exilée à Singapour, n'a pas de chat, et son alter-ego est une grande perche toujours habillée en blanc.
Le blog de Moustache : le chat de Mady, auquel il n'arrive bien sûr pas d'aventures passionnantes, mais qui me rappelle un peu le mien. A réserver de préférence à ceux qui trouvent qu'un chat en train de dormir, c'est trop mignoooon.


Pas si bête : Des poissons dans des gouttes d'eau, des feuilles qui se transforment en papillon... Tout un tas de bestioles imaginaires pour rendre le quotidien un peu plus extraordinaire.
Ma vie est tout à fait fascinante : Une autre star du blog bd, mais qui elle se limite aux anecdotes de célibataire parisienne, avec un regard "qui épouse son époque sans en être dupe" (ok, j'avoue, je savais pas quoi dire, j'ai pompé sur une bio ^^).
Pincess blog : Pince et Pincess sont dans un bâteau. Pince tombe, qu'est-ce qu'il reste ? un blog marrant (attention, il faut dépasser la barrière rose ^^) avec des personnages tout ronds.
Tabula Rasa : Le blog de Colonel Moutarde, qui me rappellera toujours l'abonnement de ma sœur à Phosphore, mais qui heureusement ne fait pas qu'illustrer les magazines pour ados. Elle dessine aussi très bien son quotidien parisien en compagnie d'un alter-ego félin imaginaire.


Tagadiane : une dessinatrice prof de français en Angleterre (et vice-versa) dans la vrai vie, particulièrement douée pour dessiner des pin-ups sexy.
Tu mourras moins bête : une fille (et non, pas un garçon) qui s'attache à décortiquer en bd et avec humour et sarcasmes les clichés scientifiques de notre époque.
Yrgane : passée le côté "j'ai 15 ans et j'aime tous les animaux, plus tard j'élèverai des poneys", il s'agit d'un blog sympa (mais quand même centré sur des histoires de chat/lapin/capitons/cellulite). Pour les gens en manque de choupi-kawaï, donc ^^
Angéline Mélin : la plus snob des dessinatrices parisiennes, qui trouvent normale de faire ses cartons en sabots en talon. Ce qui n'empêche pas d'apprécier le bon goût avec lequel elle habille son ego de papier.

 
Food'amour : Une prof d'anglais qui raconte avec talent et humour son quotidien dans un collège un peu beaucoup déprimant du Nord (merci Antoine). Le blog responsable de l'échec de mon partiel de PDA (pas merci Antoine).
Waves from the Mulberry Superhero : des trouvailles éclectiques glanées au grès d'internet, réuni sur un blog. avec une préférence pour Harry Potter et Vogue.
Pachi pachi :la preuve qu'on peut être ingénieure INSA et douée en couture. Moi aussi, un jour, ça sera mon cas - quand j'aurai une bonne machine à coudre.
PostSecret : des anonymes qui exposent leurs secrets au format carte postale. Parfait pour satisfaire ses pulsions voyeuristes du dimanche matin.

Atlantis home :Le quotidien d'une ex-mannequin, reconvertie en mère de famille 2.0 et qui se consacre à la redécoration annuelle de sa maison. Avec des jolies photos et de vraies trouvailles en matière de bijoux vintages.
Sea of shoes : des chaussures, des talons vertigineux, des créateurs, de jolis photos, et un blog très bon mais un tantinet perturbant, sachant que sa propriétaire (et donc celle des 100 paires de chaussures...) n'a que 17 ans.
Coco's tea party : because we'd rather go naked than dress badly ! A réserver à celles (ceux ?) qui veulent savoir comment était habillée Sarah Jessica Parker à la première new-yorkaise de Sex and the City 2, et pouvoir comparer la tenue avec celle de Sex and the City 1.
Garance Doré : la "star" des blogs de mode français, qui écrit d'un ton ironique qui ne manque pas de m'agacer parfois - elle reste quand même plutôt drôle, avec un petit côté accro du shopping ^^


Simply breakfast : pour trouver des idées et manger enfin autre chose que des Petits Écoliers au petit-déjeuner. Pour le moment ça ne marche pas trop, mais ça n'enlève rien à l'inventivité des menus.
It's a miniature life : enfin des desserts à ma taille :D mini-crumble, mini-cookies, mini-sablés de Noël... Une vraie dînette de petite fille :)
Pink cake box : J'ai déjà du en parler 2 ou 3 fois ici : des gâteaux sublimes, avec une petite touche de kitsch suivant les commandes des clients (ouh, le gâteau en forme de bouledogue !).
the spice spoon : un blog de recettes indiennes et pakistanaises, pour un résultat aussi bon que promis. Attention, les recettes sont en anglais, donc pensez à convertir les unités avant de faire les courses ^^.


Chaussette ! : les aventures d'AP et Bébert exilés à Singapour, et qui en profitent pour y attirer pour 3 semaines des amis innocents :P
Funnyculaire : Antoine, hippy mélodramatique à ses heures creuses (:P), qui agrémente ses articles toujours bien écrits d'un petit bonhomme à la mèche sympathique.
London Fashion Intern : ou de la difficulté de devenir journaliste de mode dans un milieu où les stagiaires ne sont pas payés, mais doivent quand même être dévoués.
Reluctant memsahib : le quotidien d'une mère de famille vivant en Afrique du Sud raconté avec talent.


the Catorialist : the Sartorialist version chat. Parce qu'un chat ça a trop la classe.
Jak & Jil : Des photos de mannequins, de journalistes et de gens "bien" fringués de manière plus générale. Uniquement pour les abonnés à Elle et Vogue.
my Milk Toof : les aventures de deux petites dents de lait, revenues chez leur propriétaire un beau matin et qui multiplient les bêtises avec beaucoup de joie. Avec des photos toutes mignonnes.
Plasterdoll : des tenues de créateur pour une poupée aux grands yeux bleus et à la tête disproportionnée. Il y a une boutique Etsy pour acheter les œuvres, mais le blog est gratuit et le résultat aussi joli :)

Au passage, vous aurez peut-être remarqué que la colonne de droite s'est beaucoup allégée. C'est parce que j'ai plutôt envie de changer mon blog en ce moment - mais pour ça, il faudrait que je m'y connaisse un peu plus en html, donc ça va attendre quelques jours.

Monday, June 7, 2010

Mai : mois de partiels

Comme promis, et pour commencer, le cultureM de mai. Très réduit pour cause de partiels, i.e. révisions intensives (ahah, trop crédible).

Cadavre exquis, Pénélope Bagieu, 2010
La première BD de la dessinatrice qui n'est ni une reprise de son blog (Ma vie est tout à fait fascinante), ni une succession de sketchs à la Bridget Jones (Joséphine tomes 1 & 2). J'aime toujours autant le dessin, et l'histoire se lit bien (et même un peu trop vite). Par contre j'ai été plutôt déçue par l'intrigue ; je m'attendais plus à une énigme policière qu'à un une réflexion sur le plagiat et l'ego surdimensionné de certains auteurs. ça reste quand même une BD très agréable à lire, et ça serait dommage de bouder son plaisir.
Parfait pour : les filles qui aiment bien s'identifier aux héroïnes de BD - les fans de Pénélope
Moins bien pour : ceux qui veulent absolument un meurtre et une enquête

 He's just not that into you, Ken Kwapis, 2009
Déjà, un film adapté d'un livre américain sur "comment éviter les losers et les histoires d'amour pourris", ça commence fort. Mais bon, le film est sympa, se regarde bien ; les acteurs n'ont pas le temps d'être lassants, puisqu'on passe constamment d'une intrigue à une autre.Là où il devient évident qu'on se fiche un peu de nous, c'est quand on caste Scarlett Johansson pour jouer la girl next door qui détourne l'homme marié du droit chemin ; parce que bon, moi aussi j'essayerais de coucher avec elle si c'était ma voisine. Le film perd définitivement toute crédibilité quand il ne respecte pas lui-même ses principes. Donc, voici un film censé débarrasser les filles de leurs illusions sur le prince charmant et le coup de foudre. Et pouf, on peu compter 1... 2... 3... 4 histoires de ce genre (sachant qu'il y a 10 personnages...) !
Parfait pour : une soirée entre filles
Moins bien si : vous êtes un garçon - vous venez de vous faire larguer récemment, et regardez le film pour endurcir votre petit cœur tendre.

Underworld : Evolution, Len Wiseman, 2004
Ok, Kate Beckinsale est super bonasse dans sa combinaison cuivre/latex. Ok, il y a un héros niais aux cheveux aussi gras que ses pectoraux sont saillants. Ok, le film révèle un vaste complot fomenté par les vampires contre les loups-garous. Ok, y'a plein d'hémoglobine. Ok, y'a des supers scènes de bataille. Ceci dit, considérant que l'héroïne me fait 0 effet, que les cheveux gras annulent tout l'effet muscle, que le complot est bidon, et que ni la sauce tomate ni les bastons ne me mettent en transe, je dirais "pffff".
Parfait si : vous êtes un garçon, de préférence fan de sadomasochisme ou de querelles ancestrales (ou les deux, on va pas chipoter).
Moins bien si : vous vous focalisez plus sur la propreté des cheveux que le développement des abdos.


Underworld : Rise of the Lycans, Patrick Tatopoulos, 2009
Vous allez me dire, je le cherche. c'est pas faux, mais pour ma décharge, les flash-backs vus dans le premier volet de la saga était suffisamment alléchants pour regarder le film présentant les origines de la saga. Au final, il n'y a pas eu de grandes déceptions, puisqu'il n'y avait pas de grandes attentes. Les wagons sont raccrochés efficacement entre le dernier et le premier film, et on retrouve un Bill Nighty très en forme (mais avec des lentilles très très dérangeantes). Nonobstant quelques incohérences et une actrice très lippue, ça reste un film d'action sympa à regarder pour ne pas se prendre la tête.

Parfait si : vous adorez vous exclamer "eh mais lui c'est machin 200 ans plus tard !"
Moins bien si : vous êtes un(e) fan inconditionnel(le) de Kate Beckinsale, et ne tolérez aucun substitut, tout moulé de cuir qu'il soit.


C'est tout pour Mai ! Sinon, je cherche 2 ou 3 livres bien à emmener avec moi en Allemagne. Quelqu'un aurait-il une suggestion ?

Sunday, June 6, 2010

If we took a holiday

Me voici en quasi-vacances, et j'en ai profité pour partir me balader à Collioures pour le week-end. Et ramener des jolies photos (mais rien d'autre, parce que je suis très sage en ce moment ^^) :

vendredi soir à Collioures, et un bain de pieds à 23h dans la Méditerranée :)
 L'escalier de notre hôtel, qui se spécialise dans l'exposition d'artistes locaux plus ou moins vieux et talentueux. 

 Le clocher vu du port, avec un petit côté phallique qui n'a pas échappé aux peintres...

modèle : moi ; photographe : mon chéri
Une fleur jolie mais non-identifiée

La vue du vieux fort (encore une œuvre de Vauban). Malgré la couleur, l'eau n'était qu'à 17° ;)
Une rue de Collioure et un matou placide.

Un cochon volant, une créature unique en son genre. La boutique vendait plein de mobiles poétiques de ce genre, j'ai résisté à mon envie de ramener un petit cochon volant.
La glace au Schtroumph, une autre spécialité locale.

Collioure la nuit depuis la jetée (mais mon appareil photo n'aime pas trop travailler de nuit...)

des genêts ou des ajoncs ? impossible de faire la différence !

C'est promis, un vrai article (voir deux si j'ai assez de temps pour le cultureM de mai) avant mardi !