Sunday, February 28, 2010

en équilibre (bright side / dark side)

J'ai trouvé une robe trop bien chez Max Azria, 111€ (dont j'ai payé que la moitié) au lieu de 278€.
Les vendeuses chez Max Azria te marchent dessus si tu fais moins d'1m60, sous prétexte qu'ellesfont plus d'1m80.

J'ai une robe neuve pour le gala.
On ne m'a pas autorisée à acheter de nouvelles b.o. pour aller avec...

Il y a de quoi faire des costumes Interclubs trop bien chez Emmaüs.
Ils écoutaient Roméo & Juliette (l'album) en boucle chez Emmaüs.

J'ai un nouveau meuble à chaussures (modèle Billy, allée 1, emplacement 11, Ikéa).
Je ne peux pas y mettre plus de chaussures que celles qui y sont déjà.

Les parents sont (enfin) partis.
M. n'a pas eu le temps de faire mon repassage.

Je suis motivée pour mon projet multi (pas trop tôt...).
Je sais pas par quoi commencer.
bonus : j'ai 2 mois 1/2 pour faire à peu près toute seule ce qu'on aurait du faire en 2 semestres à 2

J'ai des offres de stage bien.
Aucune ne correspond vraiment à ce que je veux.

Je ne rentre pas à Nevers d'ici à septembre.
Je ne rentre pas à Nevers d'ici à septembre.

Je vais en Ecosse aux vacances de Pâques.
Je ne vais pas à Singapour aux vacances de Pâques.

J'ai un nouveau vernis à ongle (n° 499 Chanel : Gondola). 
Il n'y avait de mascara Diorshow Blackout waterproof chez Séphora (du coup j'ai du prendre le Diorshow tout court, et c'est trop trop dur je le vis mal. Dans un interview pour Tatler, je pourrais dire une phrase profonde du genre "people often forget, but my life is full of drama too". Et la journaliste ajouterait "she says, tears pearling in her beautiful blue eyes.")

J'ai bientô fini l'insa ("bientôt").
Je ne sais pas ce que je veux faire.

Thursday, February 25, 2010

Hérisson²

 Il me reste 2 jours de vacances.
on m'a envoyée acheter du pain à peine sortie de la douche.
Il n'y avait pas d'Opéra chez la boulangère.
On va fêter l'anniversaire de P. sans cadeau et sans bougie ce midi, avec 2 semaines d'avance.
Je n'ai aucune idée de comment je vais faire pour finir mon projet multi à l'heure.
M. s'agite depuis ce matin dans tous les sens.
J'ai fortement envie de la taper avec le tuyau de l'aspirateur.
Et ensuite, de la scotcher au fond de la baignoire pour qu'elle arrête de bouger.
Elle a enlever tout ce qu'il y avait au sol dans ma chambre et ouvert la fenêtre pour passer l'aspirateur, en s'agitant beaucoup.
Et ensuite, elle est partie en laissant tout tel quel.
Mon écharpe est ressortie très moche de la machine.
"Mais pas du tout, au moins elle peluche plus."
Il faut que je fasse ma valise.
Demain on part à 7h donc lever à 6h.
"T'as pas un peu grossi ? et puis t'as des cernes énormes"
Je n'ai rien à lire.
Mais aucune envie de lire le scénario des Interclubs.
De toute façon je suis pas motivée pour y participer.
Ou alors, ça me fera une excuse pour rater mon année.
Puisque ça occupera du temps que ej devrais passer sur mon projet multi.
Et que si je finis pas mon projet multi j'aurai pas mon année.
Il fallait que je commence mon rapport sur le TP diffusion, et rien du tout de fait.
"Since our institution is financed by public money we cannot pay travel expenses for a job interview. If you want to accept the job without having had a “lab tour”, that’s on your own risk."
Je n'ai toujours pas de stage pour autant.
M. essaye de m'aider dans ma recherche.
J'ai très envie de crier sur quelqu'un, mais là toute suite, je n'ai personne sous la main.

Y'a des jours comme ça, où rien ne va...

Sunday, February 21, 2010

Grands-parents (in)dignes

La plupart des gens n’ont que deux, voir un, grands-parents de reste. Pas moi. Dans ma famille, on vit vieux (et bossu, hélas hélas), donc j’ai la « chance » d’avoir toujours 4 grands-parents en vie – et en pleine santé jusqu’à il y a environ 5 ans. Dans le registre de la santé, une de mes grands-mères me fait un peu penser au petit vieux dans les films, celui qui se plaint toujours d’être à l’agonie et se bourre de médicaments, mais se révèle péter la forme au moment du naufrage/raz-de-marée/explosion de centrale nucléaire.

C’est vrai, avec l’âge ils deviennent de plus en plus chiants. Mais en toute honnêteté, je n’ai pas vraiment à me plaindre d’eux. Mes grands-mères m’offrent du Nutella, des sacs à mains Longchamps, voyagent de la Chine à la Turquie en passant par la Norvège, cousent des vêtements sur mesure pour mes Barbie et dessinent des sourires sauce tomate sur le gratin de nouilles (spécialité à égalité avec les beignets aux pommes et le soufflé au jambon). Mes grands-pères sont incollables sur Derrick, chérissent les siestes inpromptues, se passionnent pour les courses automobiles, résolvent des mots croisés force 4 en 2 heures, tressent des paniers en osier, construisent des tipis et des serres pour faire pousser de la salade en hiver.
Mais en cherchant bien, je pourrais aussi trouver pas mal de raison de râler. Mes grands-mères ne savent pas cuisiner, ne se sont pas encore remises de la guerre et honnissent tout ce qui est teuton de près ou de loin, portent toujours des blouses déchirés, sont de mauvaise foie se baladent avec un vanity de médicaments, m’offrent des livres que je ne lirai jamais (emballés dans du papier de boucher), parlent souvent incontinence et tricotent des pulls taille bibendum.  Mes grands-pères sont incollables Derrick, s’ennuient dès qu’ils ne peuvent pas jardiner, tiennent absolument à m’expliquer tous leurs bricolages (y compris la réparation du flotteur de la chasse d’eau) et arrivent à placer une référence à la syphilis dans une conversation sur la chaîne de montage de l’A380.
En grandissant j’ai toujours trouvé une de mes grands-mères mieux que l’autre. A la réflexion, je m’aperçois que les deux se valent sans doute, avec leurs défauts et leurs qualités. Mais en toute bonne foi, je crois pouvoir dire qu’elles se sont chacune occupée de moi aussi bien qu’elles le pensaient, de manière différente mais toujours avec beaucoup d’attention. Finalement ce n’est pas forcément celle avec laquelle j’ai passé le plus de temps qui m’a transmise le plus d’habitudes.
Tout au fond, ce que j’aurais vraiment voulu, c’est que mon arrière-grand-mère vive plus longtemps, pour qu’elle se rende compte que je suis jolie et que je ferai peut-être quelque chose de pas trop mal de ma vie…

et pour finir, voici le début d'arsenic et vieille dentelle, un film très drôle avec 2 vieilles dames indignes ayant pour habitude d'empoisonner les clochards à qui elles offrent le gite. Le film est en entier sur youtube et je vous le recommande vivement !

Thursday, February 11, 2010

à chacun son prix

Si toi aussi tu as envie de faire les boutiques pour te remonter le moral, mais que tu n'as même pas l'argent nécessaire pour acheter le ticket de métro, amuse-toi à ré-apparier chaque article avec son prix.


Oui, désolé pour les pixels, un jour prochain j'apprendrai à me servir de the Gimp.
Et comme j'ai une lettre de motivation en allemand à écrire, je ne rajoute pas les liens commerciaux. Demandez-les moi si vous les voulez.

Monday, February 1, 2010

En janvier, c'est pas brillant...

Considérant mon incapacité affligeante faire une critique sur un livre ou un film (il suffit de voir le nombre d'articles comportant la phrase "j'en ferai la critique plus tard si j'ai le temps"), j'inaugure ici une nouvelle rubrique, dont le but principal est 1) de réunir tous les livres et films lus pendant le mois passé et 2) m'obliger à en faire la critique.
Première exemplaire relativement réduit, pour cause de mois de partiel, mais au moins ça laisse de la place à l'amélioration :)

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver 
Appréciez le titre, c'est ce qu'il y a de mieux dans le livre. Roman d'aéroport par excellence, parfait pour faire passer un vol Toulouse-Londres (pour le retour, hélas, il vous faudra autre chose). L'histoire ne va pas loin : l'héroïne, larguée par son copain pour une blonde à gros seins crédule, décide de se faire passer pour une voyante afin de récupérer son ex (logique, j'y penserai si besoin...). Intrigue basse de niveau aux ficelles plus grosses que celle du string d'un hippopotame (ne me demandez pas de nom), où on ne peut pas se débarrasser de l'impression que l'auteure se moque constamment de son héroïne et prend un malin plaisir à la faire passer pour complétement stupide (mais bon, comme dirait Machin, "I love you so much I'm retarted").
 
Splendor
Dernier tome de la quadrilogie Luxe : le Gossip Girl du 19ème siècle, où les héroïnes ont 16 ans et rêvent de mariage, dans un New-York haut de gamme où le summum de la richesse s'incarne dans la voiture, invention révolutionnaire du moment. ça se veut osé et scandaleux, même si clairement l'auteure était bien trop embarassée pour écrire une quelconque scène qui s'en rapprocherait. Tellement long et pesant que ça ne peut même pas être un roman de gare - et pourtant, le niveau d'intrigues y est !


Avatar
A part "danse avec les Schtroumphs", nesékedir. D'accord, le plagiat de Pocahontas n'est pas si flagrant. D'accord, la 3D est bonne. D'accord, James Cameron a quand même essayé de changer un peu les dinosaures avant d'en faire son bestiaire. D'accord, les Na'vi sont des Bons Sauvages. D'accord, ils ont des arbres sur lesquels poussent directement des fibres optiques. Mais bon, bof... voir même bof bof bof


 
Bienvenue à Zombie Land
Pour la première moitié, quand le héros pense encore à tuer des zombies et pas juste à chopper la seule survivante saine et majeure des environs, qui coup de bol, est aussi pas moche (d'ailleurs, où diantre trouve-t-elle tout ce mascara qui ne coule jamais, alors qu'elle n'a pas pris de douche depuis perpèt ?). Seul film de zombies à mon répertoire pour l'instant (avec environ 98% de chance pour que ce "pour l'instant" soit définitif), valable surtout pour l'aspect 1001 manières de tuer un zombie, et pour la fille qui jouait Little Miss Sunshine.



C'est donc tout pour le mois de janvier. Le mois de février s'annonce beaucoup plus chargé. d'ailleurs, j'aimerais bien mettre à profit ma relative absence de travail du moment pour lire des livres un peu plus "sérieux". Donc si vous avez des propositions, je suis toutez ouïe ^^