Sunday, March 21, 2010

so, let me get this straight...

Pour tous ceux qui ne perdent pas 40 minutes chaque semaine à regarder Gossip Girl : la blonde c'est Serena, la brune c'est Blair
Dan sort avec Vanessa.
Vanessa est sortie avec Nate.
Nate est sorti avec Jenny, la soeur de Dan. 
Jenny sort avec Damien, fils d'ambassadeur belge et dealer à ses heures perdues.
Nate est aussi sorti avec Blair.
Tout en étant amoureux de Serena, avec laquelle il sort maintenant.
Serena est également sortie avec Dan.
Le père de Dan & Jenny a épousé la mère de Serena.
Ils ont un fils qui est sorti avec Vanessa - et est apparemment mort depuis.
Vanessa est très très briévement sortie avec Chuck.
Chuck sort avec Blair.
Il est le fils par alliance de la mère de Serena.
Sa vraie mère, censée être morte, est réapparue récemment.

La mère de Blair vit à Paris avec son nouveau mari.
Blair vit donc seul dans le T10 familial.
Mais passe le plus clair de son temps dans l'appartement de Chuck.
Appartement que celui-ci partage avec Nate, dont la mère s'est évaporée dans la nature.
Nate qui partage son temps entre l'appart de Chuck et celui de Blair.
Où vit désormais Serena.
Qui ne veut pas vivre avec sa mère.
Tandis que celle-ci vit avec son nouveau mari (le père de Dan et Jenny), Dan et Jenny, et Eric.

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A quel moment exactement est-ce que cette série a cessé d'être réaliste ?

Thursday, March 18, 2010

the one with the delicious cake

Comme j'ai trouvé un stage et (enfin) commandé la carte pour compter mes photons, et aussi que j'ai fini mes fiches d'électronique du solide une semaine avant le partiel (grande première en 4 ans...), j'ai décidé de m'accorder une petite après-midi rien que pour moi, à lire, à broder, à faire de la QSE (mais ça compte pas, c'est juste de la mise en page).
Hier j'ai fait une petite soirée chez moi (toute pitite, 6 personnes dont 3 couples - mais ce n'était pas une soirée couples, juste un hasard malheureux :D). J'avais fait de la mousse au chocolat (et j'ai donc étrenné mon batteur), et Pauline avait fait un gâteau trop trop bon. C'est donc officiel : je suis jalouse, moi aussi je veux pouvoir ouvrir mon placard et improviser un gâteau qu'il est trop bon.
Mais comme ce n'est pas vraiment le cas, je me suis empressée de récupérer la recette, et je la partage de ce pas avec vous.

le-dit gâteau : miam miam miam !

pour la pâte
100g de farine
100g de sucre
100g de beurre
100g d'amande en poudre
100g de noisettes en poudre
2 oeufs
1 sachet de levure
et hop, on mélange tout et on fait cuire (à vu de nez, 200-220°)

pour la garniture
100g de chocolat pâtissier
50g de beurre
1 cuillère à soupe de miel
1 cuillère à soupe de sucre glace
Faire fondre le chocolat et le beurre couper en petits morceaux. Ajouter le miel et le sucre glace. Mélanger vigoureusement.
Etaler langoureusement sur le dessus du gâteau.

Je vous encourage vivement à le tester aussi vite que possible !!

Sunday, March 14, 2010

I want candy

 hop hop hop ! si vous ne connaissez pas le film, je vous conseille vivement en mise-en-bouche d'aller voir cette séquence, qui est sans conteste mon passage préférée du film, et par ici pour une série d'articles avec de splendides captures d'écran - arg, les gâteaux Ladurée !!

Pas vraiment de nouveaux articles ce soir - à vrai dire, je ne sais pas quand il y en aura. J'ai envie de changer un peu ce blog - qui ne ressemble déjà plus beaucoup à ce qu'il était au début -, d'en faire quelque chose de plus ouvert.
Les partiels vont bientôt recommencer, le projet multi occupe quasiment tout mon temps libre et me met un peu les nerfs à vif. Il va aussi falloir sous peu que je me décide définitivement pour mon stage, et qu'ensuite je cours après tous les documents nécessaires ; et que je m'occupe de bagatelles* telles que le logement ou le trajet. P+M veulent réussir à se caser un we d'ici à juin - et c'est vrai que ça peut être sympa qu'ils viennent, mais là ils sont partis sur le we de l'Ascension, et c'est quand même mon seul pont de tout l'été (et mes seules "vacances", à part si je vais faire mon stage en Italie). Il y a aussi les Interclubs qui se rapprochent à grands pas, même si j'ai un peu freiné en décidant de ne m'occuper que des costumes - d'ailleurs j'ai très envie de ne pas participer aux représentations non plus. Après tout, ce n'est pas comme si j'appartenais vraiment à l'équipe...Entre tout ça, une semaine en Ecosse, petit paliatif à 2 semaines à Singapour sur lequel je peine un peu à m'enthousiasmer**. Et aussi une après-midi à Caliceo***, un week-end à Collioures et peut-être quelques soirées jaccuzi - même si ça m'étonnerait. De la QSE à finir, des rapports de TP microcaractérisation à rédiger, le tout en essayant de ne pas paniquer en pensant à l'échec (très) probable du projet multi, ou même à toutes ces UV comme si peu réjouissantes et si peu brillantes.
Penser à des projets plus motivants aussi, à les fins de mes études qui approchent****, décider de ce que je veux faire après. Rêver un peu, choisir mon futur pour moi toute seule, et pas juste pour et en fonction l(d)es autres, parce qu'eux ne le feront pas. Essayer de viser plus haut pour quand même arriver à quelque chose de pas trop mal. Une femme, dans ses prétentions, est sans limite.

* "Bagatelle, c'est ainsi que le roi vous surnomme, n'est-ce pas ?"
** en même temps, M. et ses commentaires paniqués m'aident pas beaucoup. Clairement, à partir seule en Ecosse avec 2 garçons (dont aucun n'est mon "ami") et à prendre des trains de nuit, je vais forcément me faire violer avant mes 25 ans...
*** parce que ça suffit, d'avoir mon bon cadeau sous le nez, et même de tomber sur le site internet quand je cherche "temps de relaxation" dans Google. A moi les bubulles !!
**** si je ne redouble pas

Sunday, March 7, 2010

En février, c'est rediffusion !

Rien de bien nouveau pour le mois de février : surtout de la relecture/revisionnage, pour cause de manque de temps et d'argent pour acheter de nouveaux livres. Mais tout de même, une bonne surprise ciné et le livre idéal pour faire de moi une parfaite petite demoiselle...

Jane Austen's guide to good Manners, Josephine Ross
Livre que Mathilde m'a ramené du Canada. J'aime bien mes amies : même de l'autre côté de l'Atlantique, quand elles voient Jane Austen elles pensent à moi :) Découpé en plusieurs chapitres ("bien se comporter avec les servantes", "cours et mariage"...), il liste les principales règles de la société anglaise au 19ème siècle, en insistant surtout sur les faux-pas à éviter - et comment. En s'appuyant sur la correspondance et les romans austenniens, il donne une image très vivante et pas forcément rébarbative de tous ces codes. Même si il faut bien reconnaître que la plupart sont plutôt dépassés (hélas ^^). 


 

Que la meilleure gagne !, Elizabeth Young
Harriette est un garçon manqué, qui vit en coloc avec une mère célibataire et un pauvre petit garçon riche dans une immense maison de Londres. Comme toutes les filles, il y a eu dans son adolescence la rivale aux grands yeux exotiques et aux longs cheveux bruns qui la faisait se sentir tel "un dinosaure en rouleau de papier WC", avec des pieds trop grands et des oeufs au plat en guise de poitrine. Dommage pour notre héroïne, elle décide de tomber amoureuse de la dernière conquête de sa Némésis... L'héroïne est spécialiste des monologues intérieurs très drôle. A part ça, pas beaucoup de suspens ou d'originalité dans ce livre, pur produit de chick lit' (également un cadeau de Mathilde, soit dit en passant.

 
 

J'aurais adoré être ethnologue, Margaux Motin
De la chick lit' en BD, quoi de mieux pour les adeptes du genre ? Adapté de son blog, le livre nous présente la vie de Margaux, pure parisienne (avec le ton un peu méprisant assorti) avec un chat, une fille et un mari, et qui profite de son blog pour fantasmer sa garde-robe. Très drôle et très bien dessiner. A éviter tout de même si vous n'aimez pas les fautes de français ou la vulgarité de langage (2h à côté de M. qui a corrigé chaque faute de français de chaque bulle...)


 




Une pièce montée, Blandine Lecallet
Comme "que la meilleure gagne", il s'agit d'une relecture. L'auteure s'appuie sur un mariage dans la haute bourgeoisie pour érailler un peu les clichés, sans en être exempte : la chercheuse lesbienne, la mamie riche ex-soixante huitarde, le marié qui angoisse, le prêtre qui doute, le secret de famille... Le livre est découpé en chapitres racontés chacun du point de vue d'un invité de la noce différent, ce qui rend l'ensemble très agréable à lire. Il a été en film (qui sort la semaine prochaine) avec Clémence Poésy en tête d'affiche.








La leçon de piano, Jane Campion (1993)
Le premier revisionnage d'une longue série. Au 19ème, Ada, pianiste mère célibataire et muette volontaire est mariée par son père à un colon Néo-Zélandais. L'homme se révèle rigide et fermé à sa passion pour la musique - même si sa nouvelle femme ne fait pas beaucoup d'efforts non plus. Elle trouve cependant du réconfort auprès d'un autre colon anglais, moins cultivé mais plus proche de la vie de l'île. Ce qui donne prétexte à 2h de notes de piano, de forêts boueuses et de scènes à faire rougir ma grand-mère. Avec à la clef un certain nombre de prix : Palme d'or et oscar du meilleur film, palme et oscar de la meilleure actrice, oscar du meilleure second rôle... Je l'avais vu au lycée avec M., dont la présence m'avait d'ailleurs beaucoup empêché d'apprécier le film comme je l'aurais voulu. A la réflexion c'était peut-être pas plus mal, parce que cette fois-ci il m'a touchée d'une manière que je n'ai pas vraiment apprécié. Il n'empêche, ça reste quand même une très belle histoire, très bien interprétée et filmée avec de belles musiques.


 

Sherlock Holmes, Guy Ritchie (2010)
Robert Downey Jr en Holmes et Jude Law en Watson, que demander de mieux ? Peut-être une meilleure intrigue, mais on ne va pas chipoter le plaisir du film ^^ Le film est beaucoup mieux que ne le laissait présager la bande annonce, et apparemment beaucoup mieux que le film de Guy Ritchie moyen (mais bon, ça je peux pas trop juger). Certes, l'intrigue ne va pas très loin, il y a un certain nombres d'incohérence, les actrices ne servent à rien, et un peu plus d'explications sur l'univers de Sherlock Holmes eussent été les bienvenues (tout le monde ne sait pas qui est Moriarti - même si moi je sais). Mais dans tous les cas, ça fait toujours plaisir de voir Holmes sans pardessus marronasse, et Tower Bridge en construction.





Clueless, Amy Heckerling (1995)
Quand j'étais au lycée, je regardais la série éponyme dans KD2A, mais il aura fallu attendre la mort de Brittany Murphy pour que je me décide à regarder le film original. Qui, d'après Wikipedia, est inspiré librement du très austenien Emma (on y revient...) - très très très librement alors. Je ne m'attarderai pas sur le scénario, si ce n'est pour dire que le crush de l'héroïne (Cher, ça ne s'invente pas) est un tout petit peu plus inattendu que dans la moyenne de ce genre de film. Il reste surtout du film tout une galerie de vêtements des années 90 - la chemise de bûcheron, le boa en plumes synthétiques, la robe bustier en stretch, l'uniforme d'écolière écossais jaune canaris...- et une robe Calvin Klein blanche (le seul vêtement presque intemporel du film) qui vit ses vente tripler après le film.
"What is it ?
- It's a dress, Dad.
- Says who ?
- Says Calvin Klein ! "


La princesse et la grenouille, Disney (2010)
Mon désarroi est grand, mais il faut bien me rendre à l'évidence : les princesses, c'est plus ce que c'était ! Depuis Blanche-Neige, j'avais été rarement aussi déçue par un Disney. D'accord, les dessins sont jolis, il est drôle (avec des clins d'oeil à foison aux dessins animés précédents), et les personnages secondaires sont plutôt réussis, surtout le sorcier vaudou et la fille pourrie gâtée. Mais tout le reste, bof... Les numéros musicaux tombent à plat, et semblent vulgairement repompés du Roi Lion. Le serviteur aigri et revanchard n'est pas crédible une seule minute. Parlons de crédibilité justement ! c'est quoi cette histoire d'amour lamentable, avec 2 grenouilles qui tombent amoureuses en 2 jours, entre un bayou et de l'éminçage de légumes ? et puis franchement, qui trouve son moi profond au fin fond d'un étang boueux, ou sur un char de carnaval ? de quoi mettre tous les psys au chômage... Blâmant l'âge, je m'en suis allée regarder des extraits de la Belle au Bois dormant, et force est de reconnaître que même si j'ai grandi, les scénaristes de Disney ont perdu la main !

C'est tout pour le mois de février ! Mars s'annonce un peu plus littéraire, grâce à une commande Amazon de masse - mais seulement si les études m'en laissent le temps ajouta-t-elle vertueusement.

Monday, March 1, 2010

Je fais des choses avec mon batteur*

 *Cette phrase serait tellement plus drôle si j'étais la chanteuse fashione edgy d'un groupe de musique indé....

Après moultes récriminations étalées diplomatiquement sur 3 ans, et grâce à 20% de réduction chez Carrefour (en chèque cadeau, pas en remise immédiate), j'ai enfin un batteur. Il est beau, il est neuf, il a 5 vitesses, une fonction turbo et 2 sortes de fouet. C'est pas le tout, mais maintenant il faut que je l'étrenne.
Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué ce phénomène, en cuisine : il vous manque un instrument, vous ne tomberez jamais que sur des recettes où il est nécessaire. Vous achetez l'instrument ? pour quoi faire, les plats pour lesquels il est indispensable ne vous attirent plus - impossible même de trouver le début d'un recette. J'appelerai ça "l'effet batteur", en l'honneur de mon tout nouvel outil de tournir.
L'effet batteur s'est déployé en grand dimanche soir : zéro oeuf en neige à l'horizon. Dans ma détresse, j'ai donc du me rabattre sur ma culture culinaire "blancs d'oeufs montés en neige" : la mousse au chocolat (bof bof pas trop - et puis il faut bien que je garde un utilité à P.) ; les madeleines (en fait, pas envie de sucré) ; les meringues (j'aime pas) ; le soufflé... AH ! un soufflé.
Hop trouvons une recette de soufflé salé, hop commençons à découper jambon et gruyère en petits dés. A la main bien sûr, P. ayant décrété "non mais oh ça va bien quand même !" quand M. a voulu m'acheter le mixeur (alors que j'aurais même pu faire des smoothies et des milkshakes avec...). 80g de fromage et 150g de cochon cuit plus tard, que me manque-t-il ? la crème. Et bien sûr, dans mon optique régime-ouh-qu'ils-sont-vilains-ces-3-kilos-en-plus, je n'en ai pas acheté. Bon... au moins, j'avais pas encore fait la béchamel.
Qu'à cela ne tienne, je vais trouver une autre recette salée avec des oeufs en neige. Les madeleines devraient faire l'affaire : il en faut pour la version sucrée, il en faudra bien pour la version salée. Mais, oh rage, oh désespoir, point de blancs de neige dans les petits biscuits. On précise même "les blancs battus mais pas montés en neige" (gnagnagna). Tant pis, j'étrennerais mon batteur une autre fois.
Déjà très agacée - et frustrée, mon joli batteur trognon tout blanc tout neuf - , je suis à l'arrache une recette choisie au pif sur internet (qui n'a pas l'air mauvaise, au demeurant). Tiens, c'était pas 25cl de lait ? Ah non, c'était 5. Bon ben tant pis, je touille fréntiquement pour faire disparaître les grumeaux, et m'apprête à verser le tout dans de charmants petits moules en papier.
Mais décidément, on m'en veut ! la pâte est trop liquide, et les pauvres petites corolles en papier ne résistent pas ! En désespoir de cause, de la farine plein les cheveux, en larme et proche de la crise de nerfs, trèèèèèès agacée, je me décide à faire un bête cake... qui finalement n'est pas si mauvais, bien qu'un peu fade.
La prochaine fois, je ferai des meringues !

image : Cooking by Zouap que j'ai honteusement découpé ^^